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Rencontrer les présentateurs et les présentatrices :


Manvi Bhalla


Manvi (elle) est une activiste-universitaire qui possède plus de 15ans dexpérience en organisation communautaire intersectionnelle. Elle compte parmi les 25meilleurs environnementalistes de moins de 25ans du Canada, les 30principaux leaders du développement durable âgés de moins de 30ans et elle a reçu le prix «Youth Eco-Hero of the Year» (jeune héros écologiste de lannée) en 2022. Elle a cofondé Shake Up The Establishment, une organisation nationale à but non lucratif dédiée à la justice climatique et à la défense des intérêts politiques, en même temps que missINFORMED, une organisation à but non lucratif axée sur la promotion de la santé pour les femmes et les personnes de diverses identités de genre. Parallèlement à son travail de promotion, Manvi est une chercheuse dans le domaine de la santé qui a publié des ouvrages, qui donne fréquemment des allocutions et est souvent invitée à donner des conférences, et qui sefforce de centrer les approches anticoloniales. Au cours de sa maîtrise, elle a étudié les obstacles à laction pour le climat dans le secteur de la santé publique. Elle est actuellement étudiante au doctorat à lUniversité de Colombie-Britannique grâce à une bourse de doctorat du CRSHC. Ses recherches visent à faire progresser la justice environnementale intersectionnelle dans lélaboration des politiques de santé environnementale afin de mieux répondre aux besoins holistiques en matière de santé et de bien-être des populations minorisées sur les plans racial, ethnique et du genre. Les méthodes de recherche utilisées pour ce travail comprennent des analyses critiques des politiques afin dévaluer les incidences des récentes réformes de la LCPE sur la justice procédurale, des ateliers d’action participative communautaires afin de cerner les expériences incarnées des communautés urbaines sud-asiatiques en matière de risques pour la santé environnementale et d’élaborer conjointement une présentation pour la prochaine consultation publique sur la stratégie NEJ, et dutiliser des méthodes basées sur les arts pour imaginer conjointement des avenirs écologiquement justes avec des jeunes minorisés sur le plan racial.


Laurence Butet-Roch


Laurence Butet-Roch est candidate au doctorat en études environnementales à l’Université York, à Toronto. Ses recherches, soutenues par une bourse Joseph Armand-Bombardier du CRSH et une bourse Susan Mann Dissertation, portent sur la façon de rendre compte des dommages environnementaux causés par l’extraction et la transformation des ressources sans présenter les collectivités et les habitats affectés comme des éléments endommagés, sans valeur et donc, dont on peut se passer. Son projet est fondé sur l’étude de cas de la couverture médiatique canadienne de la Première Nation d’Aamjiwnaang et de la « vallée de la pétrochimie » située dans le sud de l’Ontario, et utilise des méthodes participatives pour créer une analyse du discours visuel en couches et un plan de diffusion de la recherche. Une description de l’une des méthodes utilisées, appelée « Elaborated Images » (images élaborées), a récemment été publiée dans la revue Visual Studies. Ses recherches s’appuient sur son expérience professionnelle en tant que rédactrice et photographe spécialisée dans les questions de justice environnementale. Grâce au Fonds d’urgence relatif à la COVID-19 pour les journalistes du National Geographic, elle a récemment collaboré avec les photographes primés Amber Bracken et Sara Hylton lors d’un projet visant à explorer comment l’industrie des combustibles fossiles au Canada réussissait à mettre de l’avant ses intérêts malgré la pandémie et, parfois grâce à elle. Une réflexion sur cette expérience a été publiée dans NiCHE. Elle a copublié avec Sarah Marie Wiebe et Kauwila Mahi un numéro spécial du Journal of Environmental Media consacré à la vie émergente au-delà de l’urgence climatique dans le Pacifique (Emergent life beyond the climate emergency across the Pacific. 2021, vol. 2, no 1). Elle a contribué à des entrées d’encyclopédie pour A World History of Women Photographers (Luce Lebart et Marie Robert, éd., 2022) et pour l’Encyclopedia of Technological Hazards and Disasters in the Social Sciences (Duane Gill, Liesel Ritchie et Nnenia Campbell, éd.), à paraître en 2024.

Élyse Caron-Beaudoin


Élyse Caron-Beaudoin est professeure adjointe en santé environnementale au Department of Health and Society de l’Université de Toronto, à Scarborough. Ses recherches sont axées sur l’élaboration de projets de recherche transdisciplinaires communautaires visant à évaluer les effets des pressions anthropiques sur la santé en combinant des informations sur plusieurs niveaux d’organisation biologique. Mme Caron-Beaudoin (Ph. D.) possède un doctorat en biologie avec une spécialisation en toxicologie de l’Institut national de la recherche scientifique à Laval, au Québec. De 2018 à 2020, elle a été boursière postdoctorale financée par les Instituts de recherche en santé du Canada au Département de santé environnementale et santé au travail de l’Université de Montréal. Au cours de sa bourse de recherche, elle a étudié les associations entre la densité et la proximité des puits de pétrole et de gaz et les résultats en matière de naissances dans le nord-est de la Colombie-Britannique. Elle a également entrepris, en partenariat avec les Premières Nations de la région, les premières études de biosurveillance sur l’exposition aux contaminants environnementaux associés à cette industrie au Canada. Elle est collaboratrice et co-chercheuse dans le cadre de plusieurs autres projets de recherche sur la santé environnementale et autochtone, y compris dans l’Arctique. Ses intérêts de recherche se situent à la croisée de la toxicologie, de la biologie moléculaire, de la santé publique et environnementale et de la recherche communautaire.

Fe de Leon


Fe de Leon est chercheuse principale et parajuriste à l’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE). Elle est titulaire d’une maîtrise en santé publique. Mme de Leon a beaucoup travaillé sur les enjeux de politique de gestion des produits chimiques et des déchets, en particulier en ce concerne le bassin des Grands Lacs, le Plan de gestion des produits chimiques du Canada et les accords internationaux tels que l’Accord relatif à la qualité des eaux dans les Grands Lacs, la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, la Convention de Minamata sur le mercure, et la Convention de Rotterdam sur le consentement préalable donné en connaissance de cause. Elle a collaboré avec des organisations non gouvernementales canadiennes et internationales de l’environnement, de la santé et du travail pour soutenir l’inscription de l’amiante chrysotile aux procédures de consentement préalable donné en connaissance de cause en vertu de la Convention de Rotterdam. Elle a beaucoup travaillé à la promotion du droit de savoir des collectivités et des régimes visant à renforcer la participation du public aux processus décisionnels avec les collectivités mal desservies et défavorisées, principalement par la mise en œuvre de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement et l’accès aux données sur la pollution provenant de l’Inventaire national des rejets de polluants (INRP) du Canada. Mme de Leon a été membre du Conseil consultatif des intervenants du PGPC du Canada, de 2007 à 2019. Elle est également membre du groupe de travail de l’INRP depuis 2018 et a été nommée au Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs en 2023.

Louise Delisle


Les contributions de Louise aux droits de la personne en Nouvelle-Écosse ne peuvent être sous-estimées, non seulement dans le cadre de son travail novateur en tant que fondatrice de SEED (South End Environmental Injustice Society) et en tant que fervente défenseure de la lutte contre le racisme environnemental dans la communauté noire de Shelburne, mais aussi en tant qu’éducatrice, dramaturge, auteure publiée de Back Talk : Plays of Black Experience et leader respectée de la communauté afro-néo-écossaise. Fondée au début de 2016 par Louise Delisle, une résidente afro-néo-écossaise de Shelburne, SEED est une société à but non lucratif dirigée par des Noirs et une réponse locale directe à l’emplacement d’une décharge à proximité de la communauté afro-néo-écossaise et des travailleurs pauvres de Shelburne. Elle constitue en outre un effort bénévole pour résoudre les problèmes de racisme environnemental. SEED s’est vu décerner le Prix des droits de la personne de la Nouvelle-Écosse en 2018 pour ses travaux sur les préoccupations environnementales dans la communauté africaine de la Nouvelle-Écosse. En 2019 et 2020, SEED a fait l’actualité internationale avec la sortie de « There’s Something in The Water », un documentaire du réalisateur Elliot Page et co-réalisé avec Ian Daniels, basé sur le livre d’Ingrid R.G. Waldron (Ph. D.). Pour améliorer l’accès à l’eau potable dans sa collectivité, Louise a lancé des analyses approfondies de l’eau en partenariat avec Rural Water Watch, a plaidé avec succès pour la création d’un puits communautaire en partenariat avec le Nova Scotia Community College et des partenaires financiers, a installé des systèmes de traitement et de filtration UV sur des maisons de la communauté noire dont l’eau était contaminée en partenariat avec LUSH Canada et a participé à un grand nombre d’entrevues, de documentaires et de projets de recherche. Récemment, Louise a travaillé avec Ingrid Waldron (Ph. D.), professeure, Faculté des sciences humaines, chaire HOPE en paix et santé à l’Université McMaster et Juliet Daniel, professeure, Faculté de biologie, Université McMaster, sur une nouvelle étude examinant les liens entre la décharge à Shelburne et les taux de cancer qui indique que [traduction] : « Une grande partie de ce qui a motivé l’étude vient du travail de la militante locale Louise Delisle, qui a fait du porte-à-porte dans sa communauté pour répertorier les cas de cancer, tant récents qu’historiques ».

En plus de travailler comme membre du SEED, Louise a été membre du conseil d’administration de Rural Water Watch et a été membre du conseil consultatif de la Shelburne Regional High School; a travaillé comme agente de liaison communautaire pour la Black Loyalist Heritage Society; comme animatrice communautaire du projet Black Women’s Health pour le projet de recherche national de l’Université McMaster et l’École de sciences infirmières de l’Université Dalhousie et a été membre du Conseil de santé communautaire de Shelburne. Louise a également été coprésidente de la Coalition communautaire afro-néo-écossaise. Louise a dirigé et participe actuellement à un certain nombre de conseils, de comités et d’initiatives, notamment : – DPAD (Decade for the People of African Descent) – projet ENRICH (Environmental Noxiousness, Racial Inequities & Community Health) – Southwest Regional Network (Réseau régional du Sud-Ouest) – Nova Scotia Environment and Climate Change Round Table (Table ronde sur l’environnement et le changement climatique de la Nouvelle-Écosse) – Senior’s Council (Conseil des aînés) – African Nova Scotia Justice Institute Council (Conseil de l’Institut de justice des Africains de la Nouvelle-Écosse) – membre fondatrice de la troupe d’acteurs Black Pioneers – Black Artist Network (réseau des artistes noirs) – Derogatory Name Change Committee (comité de changement des noms dégradants) – membre noire du Conseil consultatif de la GRC – Community Foundation of Nova Scotia (Fondation communautaire de la Nouvelle-Écosse). Il s’agit de l’une des membres fondatrices de l’African Nova Scotian Western Service Providers Network.

Elle a publié un livre intitulé « Back Talk ».

SEED a remporté le Prix des droits de la personne de 2018.

Elle a remporté la médaille du Jubilé de platine de la Reine pour son travail communautaire.


Ruth DeSantis


Ruth DeSantis est spécialiste de l’adaptation aux changements climatiques à la ville de Calgary. Elle travaille avec les Calgariens pour mieux comprendre les répercussions des changements climatiques et renforcer la résilience. Elle s’est engagée à mettre à profit sa situation privilégiée pour faire entendre la voix des Calgariens privés d’équité dans les programmes climatiques. Mme DeSantis a travaillé à divers projets dans le domaine du climat et de l’environnement dans le cadre de son travail au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Environnement et des Parcs de l’Alberta. Elle est également titulaire d’une maîtrise et d’un baccalauréat en géographie et souhaite continuer à apprendre toute sa vie.


Katia Forgues



Je m’appelle Katia, je suis une jeune scientifique passionnée par la nature et notre relation avec elle, et j’aime donner aux jeunes et aux communautés les moyens de devenir des leaders environnementaux. Je suis co-directrice dÉcosystème Jeunesse Canada, un organisme à but non lucratif dirigé par des jeunes qui préconise une participation accrue de la jeunesse à l’élaboration des politiques et qui donne aux étudiants de partout au Canada les moyens de lancer des projets environnementaux dans leur région. De plus, je viens de terminer mon mandat à titre de membre du premier Conseil des jeunes d’Environnement et Changement climatique Canada.

Titulaire d’une maîtrise en biologie de l’Université McGill, je me suis engagée dans divers projets tels que la surveillance météorologique dans le Nord du Québec avec les communautés cries, l’étude des répercussions des changements climatiques sur les baies traditionnellement récoltées par les Innus et le travail sur des initiatives de reboisement et de compensation carbone au Panama avec une communauté Embera. Mon parcours est alimenté par l’amour de l’apprentissage et une profonde appréciation des divers points de vue des personnes avec lesquelles je communique en cours de route.


Amanda Giang


Amanda Giang est professeure adjointe et titulaire d’une chaire de recherche du Canada (niveau 2) en modélisation environnementale pour les politiques à l’Institute for Resources, Environment and Sustainability et au Département de génie mécanique de l’Université de la Colombie-Britannique, à Vancouver. Ses recherches abordent les défis de l’analyse des politiques environnementales dans une perspective interdisciplinaire, en mettant l’accent sur le développement de meilleurs outils de modélisation et méthodes pour évaluer et lutter contre la pollution et l’injustice environnementale, et comprendre les liens entre la qualité de l’air, la décarbonation et l’équité pour éclairer les décisions de planification. Elle est membre du Early Career Editorial Advisory Board for Environmental Science and Technology (comité consultatif de rédaction en début de carrière pour les sciences et technologies de l’environnement).

Amanda Giang est professeure adjointe et titulaire d’une chaire de recherche du Canada (niveau 2) en modélisation environnementale pour les politiques à l’Institute for Resources, Environment and Sustainability et au Département de génie mécanique de l’Université de la Colombie-Britannique, à Vancouver. Son groupe de recherche aborde les défis de l’analyse des politiques environnementales dans le cadre d’une perspective interdisciplinaire, mettant l’accent sur la pollution, le climat et l’énergie. Parmi les principaux sujets d’intérêt actuel, mentionnons l’élaboration de meilleurs outils et méthodes pour évaluer et traiter la pollution atmosphérique et l’injustice environnementale au Canada, la compréhension des liens entre la qualité de l’air et la décarbonation afin d’éclairer les décisions stratégiques et de planification, et la compréhension des effets combinés des facteurs de changement global sur le cycle des contaminants et l’exposition. Elle est actuellement membre de l’Early Career Editorial Advisory Board for Environmental Science and Technology (comité consultatif de rédaction en début de carrière pour les sciences et technologies de l’environnement) et de l’Editorial Board of Environmental Research Communications (comité de rédaction des communications sur la recherche environnementale). Elle a obtenu un doctorat (en 2017) et une maîtrise (en 2013) en systèmes d’ingénierie et politique technologique au MIT. Plus d’informations sur son groupe de recherche sont disponibles sur les siteshttps://ires.ubc.ca/amanda-giang/ et https://www.leap-ires.org/


Vanessa Hartley


Vanessa Hartley est une descendante de loyalistes noirs de 8e génération et elle est née et a grandi à Shelburne, en Nouvelle-Écosse. Dès son plus jeune âge, elle est exposée aux pratiques anti-noires en éducation, ce qui la pousse à devenir la voix de la défense des droits et du leadership.

Mme Hartley a aimé l’engagement communautaire et l’histoire des Noirs lorsqu’elle est devenue coordonnatrice de programme et superviseure de l’expérience du visiteur au Black Loyalist Heritage Centre. Après avoir terminé ses études, elle est retournée dans sa collectivité pour soutenir des adultes ayant des capacités différentes. Aspirant à une plus grande croissance, elle est entrée au Tri-County Regional Centre for Education (TCRCE) en tant que coordonnatrice de la sensibilisation communautaire, ce qui l’a menée à l’Académie PREP à titre de responsable de l’engagement communautaire; l’Académie PREP est un établissement sans but lucratif qui prépare et inspire les étudiants afro-néo-écossais à entreprendre des études collégiales et universitaires. Redonner à la grande communauté afro-néo-écossaise a été un élément essentiel de sa carrière et de son travail bénévole.

En 2021, Mme Hartley a reçu le titre de bénévole provinciale de l’année de la municipalité de Shelburne. Elle a présidé la South End Environmental Injustice Society de 2019 à 2022, une société primée qui lutte contre le racisme environnemental dans les communautés afro-néo-écossaises historiques. Elle a également fait du bénévolat pour l’Association of Black Social Workers (ABSW) à titre de coordonnatrice de la communauté rurale touchée par la COVID-19 au sein de l’équipe d’intervention de l’ABSW/HACC en réponse à la COVID-19 et a été chercheuse régionale communautaire au Delmore « Buddy » Daye Learning Institute.

Mme Hartley était la jeune déléguée au Sommet pancanadien des communautés noires de 2022. Elle parle du racisme environnemental et de l’injustice environnementale dans le cadre d’activités d’éducation et de sensibilisation à l’échelle nationale. Son objectif est de continuer à avoir des conversations stimulantes et progressistes qui peuvent changer le discours sur le racisme environnemental en Nouvelle-Écosse et ailleurs.


Sabaa Khan


Sabaa Khan (DCL, LL.M., LL.L) est avocate et directrice générale pour le Québec et le Canada atlantique à la Fondation David Suzuki. Elle dirige également le portefeuille des changements climatiques de la Fondation. Membre de la Commission mondiale du droit de l’environnement (UICN) et du Barreau du Québec, Mme Khan a occupé plusieurs postes consultatifs en gouvernance de l’environnement, notamment au sein du Conseil consultatif de l’ALENA sur l’environnement (gouvernement du Canada) et du Comité consultatif public mixte de la Commission nord-américaine de coopération environnementale (présidence, 2019). Elle est corédactrice et auteure du volume collectif La nature de l’injustice : Racisme et inégalités environnementales, publié par les Éditions Écosociété. Ses recherches juridiques ont été largement publiées, notamment par le Conseil des ministres des pays nordiques, l’Institut pour la durabilité et la paix de l’Université des Nations Unies, le Leiden Journal of International Law, la Cambridge University Press et la Conférence de droit international Four Societies. Elle est titulaire d’un doctorat de la faculté de droit de l’Université McGill, où elle a été boursière O’Brien du Centre pour les droits de la personne et le pluralisme juridique et membre du Laboratoire de recherche sur le droit du travail et le développement. Sabaa Khan est aussi pianiste, mère et membre du comité directeur de l’Association nationale de la femme et du droit.


Brennain Lloyd

BrennainLloyd est organisatrice communautaire, rédactrice et chercheuse spécialiste des questions d’intérêt public dans le nordest de l’Ontario. Depuis plus de 30 ans, Brennain a travaillé avec des organisations environnementales, des organisations pour la paix et des organisations de femmes à titre de facilitatrice et d’éducatrice d’adultes pour appuyer la participation du public à la prise de décisions en matière d’environnement et de ressources naturelles et à divers processus de planification.

La principale affiliation organisationnelle de Brennain est Northwatch, la coalition régionale des groupes environnementaux et sociaux du nordest de l’Ontario créée en1988 pour s’attaquer aux enjeux régionaux liés à l’énergie, aux forêts, à la gestion des déchets et à la qualité de l’eau et, de façon récurrente, aux plans d’enfouissement des déchets nucléaires.



Christina Joy McRorie

Christina Joy McRorie appartient au territoire visé par le Traité no 6, à Saskatoon, en Saskatchewan et possède des origines dans les régions rurales des Prairies et l’Asie du Sud-Est. Elle est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en études internationales et d’une mineure en économie de l’Université de la Saskatchewan, où elle s’est consacrée à la théorie critique du développement durable, la politique climatique et les économies alternatives. Elle a récemment terminé un mandat à titre de coprésidente du Conseil des jeunes sur l’environnement et les changements climatiques du Canada et conclut son travail à Réalité climatique Canada, dans un rôle de stratégie politique et d’organisation communautaire. Elle se joint ensuite à l’équipe des communications de la Commission de coopération environnementale. Elle croit fermement aux principes de diriger avec amour, de transformer la justice et de choisir les gens plutôt que le profit. Dans ses loisirs, elle aime faire de la poterie, du yoga ou lire de la poésie.

Aadil Nathani


Aadil Nathani est co-fondateur et directeur des opérations et des partenariats chez Green Ummah. Aadil travaille comme avocat associé dans un cabinet d’avocats spécialisé à Toronto et siège également au conseil d’administration du Muslim Advisory Council of Canada (Conseil consultatif musulman du Canada). Lorsqu’il étudiait à la Faculté de droit de l’Université de Windsor, Aadil a participé à des projets communautaires plaidant pour que les municipalités locales adoptent des déclarations d’urgence sur le climat et créent des protections environnementales plus strictes. Aadil croit fermement à l’importance du travail à l’échelle locale ou communautaire pour créer un changement de grande ampleur. Dans cet esprit, Aadil a co-fondé Green Ummah. Aadil est passionné par l’éducation et s’efforce d’ouvrir une voie aux jeunes musulmans afin qu’ils soient des acteurs de changement innovants en matière de politique environnementale au Canada.


Eric Nost


Eric Nost est professeur agrégé de géographie à l’Université de Guelph. Il est également membre de l’Environmental Data and Governance Initiative, une collaboration en recherche qui promeut le droit environnemental de savoir et favorise l’approfondissement des connaissances publiques en bâtissant des technologies civiques participatives.

Lynn Rosales

Boozhoo Nindiwaymooguniidoog,

Ishkode-Anaquodoquay N’dizhnikaaz

M’Kwa N’dodemun

Ojibwé/Bowdaymadomi Anishinaabe N’daaw

Aamjiwnaang N’doonjibaa

Nizo Ayeegwaa Mideo

Bonjour à vous tous,

Le nom spirituel de Lynn est « Fire in the Clouds Woman » (femme de feu dans les nuages); elle appartient au clan de l’Ours des Nations Ojibwe-Bowdaywadomi. Son cœur bat depuis l’endroit où l’eau coule rapidement et où les gens se rassemblent près du cours d’eau de frai, Aamjiwnaang, et elle est membre de deuxième degré de la Midewiwin.

Lynn a eu le privilège de vivre au Canada et aux États-Unis et d’en apprendre des gens de tous les âges et de toutes les ethnies lors de voyages et de visites dans les deux pays. C’est une fière grand-mère qui a une grande famille élargie. Elle a enrichi son cœur, son âme, son corps et son esprit en recueillant des connaissances dans des livres et auprès d’érudits (autochtones et non autochtones), ainsi que dans le cadre de programmes d’études proposés par des établissements d’enseignement supérieur, mais les connaissances qu’elle apprécie le plus sont celles qu’elle a acquises en s’asseyant sur la terre et en écoutant les sons sacrés des anciens qui partagent des enseignements sur la création, l’esprit, la vie et le chemin que nous parcourons tous, de la naissance à la mort et au-delà...


Victoria Watson

Victoria est avocateconseil à l’interne au sein de l’équipe de réforme du droit d’Ecojustice et coprésidente du Groupe de travail sur la réconciliation. Elle est d’origine haudenosaunee (Oneida) et écossaise et travaille sur le territoire traditionnel non cédé des Nations Musqueam, Squamish et TsleilWaututh, à Vancouver.

Victoria préconise la décolonisation des lois et des politiques environnementales existantes de la Couronne au moyen de modifications et de nouvelles lois, et appuie la revitalisation et la recrudescence des lois et des politiques autochtones. Elle s’efforce de faire progresser la justice environnementale au moyen de réformes et d’initiatives stratégiques qui s’attaquent au racisme environnemental et qui permettent l’intendance par les Autochtones. Elle préconise également des modèles de gouvernance collaborative et pluraliste qui respectent les droits et les compétences des Autochtones, et donc l’autodétermination.

Avant de travailler à Ecojustice, Victoria a étudié à la Peter A. Allard School of Law de l’Université de la ColombieBritannique, où elle s’est spécialisée en droit de l’environnement et des ressources naturelles. En tant que professeure de yoga certifiée et passionnée de plein air, elle passe ses temps libres à pratiquer le yoga et à découvrir le paysage local.


Sarah Marie Wiebe


Sarah Marie Wiebe (Ph. D.) (Université d’Ottawa) : Sarah Marie Wiebe a grandi sur le territoire non cédé des Salish du littoral, en Colombie-Britannique. Elle est professeure adjointe à l’École d’administration publique de l’Université de Victoria et professeure auxiliaire à l’Université d’Hawaï'i, à Mānoa. Ses recherches portent sur le développement communautaire et la durabilité environnementale. Elle est co-fondatrice du réseau de collaboration FERN (Feminist Environmental Research Network) et a publié dans des revues dont Critical Policy Studies, New Political Science, Citizenship Studies et Studies in Social Justice. Son livre Everyday Exposure : Indigenous Mobilization and Environmental Justice in Canada’s Chemical Valley (2016), publié par UBC Press, a remporté le prix littéraire Charles Taylor (2017) et examine les réponses politiques à l’impact de la pollution sur la santé environnementale de la Première nation Aamjiwnaang. Aux côtés de Jennifer Lawrence (Ph. D.) (Virginia Tech), elle est co-rédactrice de Biopolitical Disaster, et aux côtés de Leah Levac (Ph. D.) (Guelph), elle est co-rédactrice de Creating Spaces of Engagement : Policy Justice and the Practical Craft of Deliberative Democracy. Aux intersections de la justice environnementale et de l’engagement citoyen, ses intérêts d’enseignement et de recherche mettent l’accent sur l’écologie politique, la justice politique et le dialogue délibératif. En tant que chercheuse collaboratrice et cinéaste, elle a travaillé avec les communautés autochtones sur des films portant sur le thème du développement durable, dont To Fish as Formerly. Elle a collaboré avec des artistes d’Attawapiskat à un projet intitulé Reimagining Attawapiskat, un site Web complémentaire à son récent livre Life against States of Emergency: Revitalizing Treaty Relations from Attawapiskat. Sarah est également codirectrice du Seascape Indigenous Storytelling Studio, avec des partenaires de recherche de l’Université de Victoria, de l’Université de la Colombie-Britannique et des communautés autochtones côtières. Pour en savoir plus sur les recherches de Sarah Marie Wiebe (Ph. D.), consultez le site : https://www.sarahmariewiebe.com/



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Manvi Bhalla


Manvi (elle) est une activiste-universitaire qui possède plus de 15ans dexpérience en organisation communautaire intersectionnelle. Elle compte parmi les 25meilleurs environnementalistes de moins de 25ans du Canada, les 30principaux leaders du développement durable âgés de moins de 30ans et elle a reçu le prix «Youth Eco-Hero of the Year» (jeune héros écologiste de lannée) en 2022. Elle a cofondé Shake Up The Establishment, une organisation nationale à but non lucratif dédiée à la justice climatique et à la défense des intérêts politiques, en même temps que missINFORMED, une organisation à but non lucratif axée sur la promotion de la santé pour les femmes et les personnes de diverses identités de genre. Parallèlement à son travail de promotion, Manvi est une chercheuse dans le domaine de la santé qui a publié des ouvrages, qui donne fréquemment des allocutions et est souvent invitée à donner des conférences, et qui sefforce de centrer les approches anticoloniales. Au cours de sa maîtrise, elle a étudié les obstacles à laction pour le climat dans le secteur de la santé publique. Elle est actuellement étudiante au doctorat à lUniversité de Colombie-Britannique grâce à une bourse de doctorat du CRSHC. Ses recherches visent à faire progresser la justice environnementale intersectionnelle dans lélaboration des politiques de santé environnementale afin de mieux répondre aux besoins holistiques en matière de santé et de bien-être des populations minorisées sur les plans racial, ethnique et du genre. Les méthodes de recherche utilisées pour ce travail comprennent des analyses critiques des politiques afin dévaluer les incidences des récentes réformes de la LCPE sur la justice procédurale, des ateliers d’action participative communautaires afin de cerner les expériences incarnées des communautés urbaines sud-asiatiques en matière de risques pour la santé environnementale et d’élaborer conjointement une présentation pour la prochaine consultation publique sur la stratégie NEJ, et dutiliser des méthodes basées sur les arts pour imaginer conjointement des avenirs écologiquement justes avec des jeunes minorisés sur le plan racial.


Laurence Butet-Roch


Laurence Butet-Roch est candidate au doctorat en études environnementales à l’Université York, à Toronto. Ses recherches, soutenues par une bourse Joseph Armand-Bombardier du CRSH et une bourse Susan Mann Dissertation, portent sur la façon de rendre compte des dommages environnementaux causés par l’extraction et la transformation des ressources sans présenter les collectivités et les habitats affectés comme des éléments endommagés, sans valeur et donc, dont on peut se passer. Son projet est fondé sur l’étude de cas de la couverture médiatique canadienne de la Première Nation d’Aamjiwnaang et de la « vallée de la pétrochimie » située dans le sud de l’Ontario, et utilise des méthodes participatives pour créer une analyse du discours visuel en couches et un plan de diffusion de la recherche. Une description de l’une des méthodes utilisées, appelée « Elaborated Images » (images élaborées), a récemment été publiée dans la revue Visual Studies. Ses recherches s’appuient sur son expérience professionnelle en tant que rédactrice et photographe spécialisée dans les questions de justice environnementale. Grâce au Fonds d’urgence relatif à la COVID-19 pour les journalistes du National Geographic, elle a récemment collaboré avec les photographes primés Amber Bracken et Sara Hylton lors d’un projet visant à explorer comment l’industrie des combustibles fossiles au Canada réussissait à mettre de l’avant ses intérêts malgré la pandémie et, parfois grâce à elle. Une réflexion sur cette expérience a été publiée dans NiCHE. Elle a copublié avec Sarah Marie Wiebe et Kauwila Mahi un numéro spécial du Journal of Environmental Media consacré à la vie émergente au-delà de l’urgence climatique dans le Pacifique (Emergent life beyond the climate emergency across the Pacific. 2021, vol. 2, no 1). Elle a contribué à des entrées d’encyclopédie pour A World History of Women Photographers (Luce Lebart et Marie Robert, éd., 2022) et pour l’Encyclopedia of Technological Hazards and Disasters in the Social Sciences (Duane Gill, Liesel Ritchie et Nnenia Campbell, éd.), à paraître en 2024.

Élyse Caron-Beaudoin


Élyse Caron-Beaudoin est professeure adjointe en santé environnementale au Department of Health and Society de l’Université de Toronto, à Scarborough. Ses recherches sont axées sur l’élaboration de projets de recherche transdisciplinaires communautaires visant à évaluer les effets des pressions anthropiques sur la santé en combinant des informations sur plusieurs niveaux d’organisation biologique. Mme Caron-Beaudoin (Ph. D.) possède un doctorat en biologie avec une spécialisation en toxicologie de l’Institut national de la recherche scientifique à Laval, au Québec. De 2018 à 2020, elle a été boursière postdoctorale financée par les Instituts de recherche en santé du Canada au Département de santé environnementale et santé au travail de l’Université de Montréal. Au cours de sa bourse de recherche, elle a étudié les associations entre la densité et la proximité des puits de pétrole et de gaz et les résultats en matière de naissances dans le nord-est de la Colombie-Britannique. Elle a également entrepris, en partenariat avec les Premières Nations de la région, les premières études de biosurveillance sur l’exposition aux contaminants environnementaux associés à cette industrie au Canada. Elle est collaboratrice et co-chercheuse dans le cadre de plusieurs autres projets de recherche sur la santé environnementale et autochtone, y compris dans l’Arctique. Ses intérêts de recherche se situent à la croisée de la toxicologie, de la biologie moléculaire, de la santé publique et environnementale et de la recherche communautaire.

Fe de Leon


Fe de Leon est chercheuse principale et parajuriste à l’Association canadienne du droit de l’environnement (ACDE). Elle est titulaire d’une maîtrise en santé publique. Mme de Leon a beaucoup travaillé sur les enjeux de politique de gestion des produits chimiques et des déchets, en particulier en ce concerne le bassin des Grands Lacs, le Plan de gestion des produits chimiques du Canada et les accords internationaux tels que l’Accord relatif à la qualité des eaux dans les Grands Lacs, la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, la Convention de Minamata sur le mercure, et la Convention de Rotterdam sur le consentement préalable donné en connaissance de cause. Elle a collaboré avec des organisations non gouvernementales canadiennes et internationales de l’environnement, de la santé et du travail pour soutenir l’inscription de l’amiante chrysotile aux procédures de consentement préalable donné en connaissance de cause en vertu de la Convention de Rotterdam. Elle a beaucoup travaillé à la promotion du droit de savoir des collectivités et des régimes visant à renforcer la participation du public aux processus décisionnels avec les collectivités mal desservies et défavorisées, principalement par la mise en œuvre de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement et l’accès aux données sur la pollution provenant de l’Inventaire national des rejets de polluants (INRP) du Canada. Mme de Leon a été membre du Conseil consultatif des intervenants du PGPC du Canada, de 2007 à 2019. Elle est également membre du groupe de travail de l’INRP depuis 2018 et a été nommée au Conseil de la qualité de l’eau des Grands Lacs en 2023.

Louise Delisle


Les contributions de Louise aux droits de la personne en Nouvelle-Écosse ne peuvent être sous-estimées, non seulement dans le cadre de son travail novateur en tant que fondatrice de SEED (South End Environmental Injustice Society) et en tant que fervente défenseure de la lutte contre le racisme environnemental dans la communauté noire de Shelburne, mais aussi en tant qu’éducatrice, dramaturge, auteure publiée de Back Talk : Plays of Black Experience et leader respectée de la communauté afro-néo-écossaise. Fondée au début de 2016 par Louise Delisle, une résidente afro-néo-écossaise de Shelburne, SEED est une société à but non lucratif dirigée par des Noirs et une réponse locale directe à l’emplacement d’une décharge à proximité de la communauté afro-néo-écossaise et des travailleurs pauvres de Shelburne. Elle constitue en outre un effort bénévole pour résoudre les problèmes de racisme environnemental. SEED s’est vu décerner le Prix des droits de la personne de la Nouvelle-Écosse en 2018 pour ses travaux sur les préoccupations environnementales dans la communauté africaine de la Nouvelle-Écosse. En 2019 et 2020, SEED a fait l’actualité internationale avec la sortie de « There’s Something in The Water », un documentaire du réalisateur Elliot Page et co-réalisé avec Ian Daniels, basé sur le livre d’Ingrid R.G. Waldron (Ph. D.). Pour améliorer l’accès à l’eau potable dans sa collectivité, Louise a lancé des analyses approfondies de l’eau en partenariat avec Rural Water Watch, a plaidé avec succès pour la création d’un puits communautaire en partenariat avec le Nova Scotia Community College et des partenaires financiers, a installé des systèmes de traitement et de filtration UV sur des maisons de la communauté noire dont l’eau était contaminée en partenariat avec LUSH Canada et a participé à un grand nombre d’entrevues, de documentaires et de projets de recherche. Récemment, Louise a travaillé avec Ingrid Waldron (Ph. D.), professeure, Faculté des sciences humaines, chaire HOPE en paix et santé à l’Université McMaster et Juliet Daniel, professeure, Faculté de biologie, Université McMaster, sur une nouvelle étude examinant les liens entre la décharge à Shelburne et les taux de cancer qui indique que [traduction] : « Une grande partie de ce qui a motivé l’étude vient du travail de la militante locale Louise Delisle, qui a fait du porte-à-porte dans sa communauté pour répertorier les cas de cancer, tant récents qu’historiques ».

En plus de travailler comme membre du SEED, Louise a été membre du conseil d’administration de Rural Water Watch et a été membre du conseil consultatif de la Shelburne Regional High School; a travaillé comme agente de liaison communautaire pour la Black Loyalist Heritage Society; comme animatrice communautaire du projet Black Women’s Health pour le projet de recherche national de l’Université McMaster et l’École de sciences infirmières de l’Université Dalhousie et a été membre du Conseil de santé communautaire de Shelburne. Louise a également été coprésidente de la Coalition communautaire afro-néo-écossaise. Louise a dirigé et participe actuellement à un certain nombre de conseils, de comités et d’initiatives, notamment : – DPAD (Decade for the People of African Descent) – projet ENRICH (Environmental Noxiousness, Racial Inequities & Community Health) – Southwest Regional Network (Réseau régional du Sud-Ouest) – Nova Scotia Environment and Climate Change Round Table (Table ronde sur l’environnement et le changement climatique de la Nouvelle-Écosse) – Senior’s Council (Conseil des aînés) – African Nova Scotia Justice Institute Council (Conseil de l’Institut de justice des Africains de la Nouvelle-Écosse) – membre fondatrice de la troupe d’acteurs Black Pioneers – Black Artist Network (réseau des artistes noirs) – Derogatory Name Change Committee (comité de changement des noms dégradants) – membre noire du Conseil consultatif de la GRC – Community Foundation of Nova Scotia (Fondation communautaire de la Nouvelle-Écosse). Il s’agit de l’une des membres fondatrices de l’African Nova Scotian Western Service Providers Network.

Elle a publié un livre intitulé « Back Talk ».

SEED a remporté le Prix des droits de la personne de 2018.

Elle a remporté la médaille du Jubilé de platine de la Reine pour son travail communautaire.


Ruth DeSantis


Ruth DeSantis est spécialiste de l’adaptation aux changements climatiques à la ville de Calgary. Elle travaille avec les Calgariens pour mieux comprendre les répercussions des changements climatiques et renforcer la résilience. Elle s’est engagée à mettre à profit sa situation privilégiée pour faire entendre la voix des Calgariens privés d’équité dans les programmes climatiques. Mme DeSantis a travaillé à divers projets dans le domaine du climat et de l’environnement dans le cadre de son travail au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Environnement et des Parcs de l’Alberta. Elle est également titulaire d’une maîtrise et d’un baccalauréat en géographie et souhaite continuer à apprendre toute sa vie.


Katia Forgues



Je m’appelle Katia, je suis une jeune scientifique passionnée par la nature et notre relation avec elle, et j’aime donner aux jeunes et aux communautés les moyens de devenir des leaders environnementaux. Je suis co-directrice dÉcosystème Jeunesse Canada, un organisme à but non lucratif dirigé par des jeunes qui préconise une participation accrue de la jeunesse à l’élaboration des politiques et qui donne aux étudiants de partout au Canada les moyens de lancer des projets environnementaux dans leur région. De plus, je viens de terminer mon mandat à titre de membre du premier Conseil des jeunes d’Environnement et Changement climatique Canada.

Titulaire d’une maîtrise en biologie de l’Université McGill, je me suis engagée dans divers projets tels que la surveillance météorologique dans le Nord du Québec avec les communautés cries, l’étude des répercussions des changements climatiques sur les baies traditionnellement récoltées par les Innus et le travail sur des initiatives de reboisement et de compensation carbone au Panama avec une communauté Embera. Mon parcours est alimenté par l’amour de l’apprentissage et une profonde appréciation des divers points de vue des personnes avec lesquelles je communique en cours de route.


Amanda Giang


Amanda Giang est professeure adjointe et titulaire d’une chaire de recherche du Canada (niveau 2) en modélisation environnementale pour les politiques à l’Institute for Resources, Environment and Sustainability et au Département de génie mécanique de l’Université de la Colombie-Britannique, à Vancouver. Ses recherches abordent les défis de l’analyse des politiques environnementales dans une perspective interdisciplinaire, en mettant l’accent sur le développement de meilleurs outils de modélisation et méthodes pour évaluer et lutter contre la pollution et l’injustice environnementale, et comprendre les liens entre la qualité de l’air, la décarbonation et l’équité pour éclairer les décisions de planification. Elle est membre du Early Career Editorial Advisory Board for Environmental Science and Technology (comité consultatif de rédaction en début de carrière pour les sciences et technologies de l’environnement).

Amanda Giang est professeure adjointe et titulaire d’une chaire de recherche du Canada (niveau 2) en modélisation environnementale pour les politiques à l’Institute for Resources, Environment and Sustainability et au Département de génie mécanique de l’Université de la Colombie-Britannique, à Vancouver. Son groupe de recherche aborde les défis de l’analyse des politiques environnementales dans le cadre d’une perspective interdisciplinaire, mettant l’accent sur la pollution, le climat et l’énergie. Parmi les principaux sujets d’intérêt actuel, mentionnons l’élaboration de meilleurs outils et méthodes pour évaluer et traiter la pollution atmosphérique et l’injustice environnementale au Canada, la compréhension des liens entre la qualité de l’air et la décarbonation afin d’éclairer les décisions stratégiques et de planification, et la compréhension des effets combinés des facteurs de changement global sur le cycle des contaminants et l’exposition. Elle est actuellement membre de l’Early Career Editorial Advisory Board for Environmental Science and Technology (comité consultatif de rédaction en début de carrière pour les sciences et technologies de l’environnement) et de l’Editorial Board of Environmental Research Communications (comité de rédaction des communications sur la recherche environnementale). Elle a obtenu un doctorat (en 2017) et une maîtrise (en 2013) en systèmes d’ingénierie et politique technologique au MIT. Plus d’informations sur son groupe de recherche sont disponibles sur les siteshttps://ires.ubc.ca/amanda-giang/ et https://www.leap-ires.org/


Vanessa Hartley


Vanessa Hartley est une descendante de loyalistes noirs de 8e génération et elle est née et a grandi à Shelburne, en Nouvelle-Écosse. Dès son plus jeune âge, elle est exposée aux pratiques anti-noires en éducation, ce qui la pousse à devenir la voix de la défense des droits et du leadership.

Mme Hartley a aimé l’engagement communautaire et l’histoire des Noirs lorsqu’elle est devenue coordonnatrice de programme et superviseure de l’expérience du visiteur au Black Loyalist Heritage Centre. Après avoir terminé ses études, elle est retournée dans sa collectivité pour soutenir des adultes ayant des capacités différentes. Aspirant à une plus grande croissance, elle est entrée au Tri-County Regional Centre for Education (TCRCE) en tant que coordonnatrice de la sensibilisation communautaire, ce qui l’a menée à l’Académie PREP à titre de responsable de l’engagement communautaire; l’Académie PREP est un établissement sans but lucratif qui prépare et inspire les étudiants afro-néo-écossais à entreprendre des études collégiales et universitaires. Redonner à la grande communauté afro-néo-écossaise a été un élément essentiel de sa carrière et de son travail bénévole.

En 2021, Mme Hartley a reçu le titre de bénévole provinciale de l’année de la municipalité de Shelburne. Elle a présidé la South End Environmental Injustice Society de 2019 à 2022, une société primée qui lutte contre le racisme environnemental dans les communautés afro-néo-écossaises historiques. Elle a également fait du bénévolat pour l’Association of Black Social Workers (ABSW) à titre de coordonnatrice de la communauté rurale touchée par la COVID-19 au sein de l’équipe d’intervention de l’ABSW/HACC en réponse à la COVID-19 et a été chercheuse régionale communautaire au Delmore « Buddy » Daye Learning Institute.

Mme Hartley était la jeune déléguée au Sommet pancanadien des communautés noires de 2022. Elle parle du racisme environnemental et de l’injustice environnementale dans le cadre d’activités d’éducation et de sensibilisation à l’échelle nationale. Son objectif est de continuer à avoir des conversations stimulantes et progressistes qui peuvent changer le discours sur le racisme environnemental en Nouvelle-Écosse et ailleurs.


Sabaa Khan


Sabaa Khan (DCL, LL.M., LL.L) est avocate et directrice générale pour le Québec et le Canada atlantique à la Fondation David Suzuki. Elle dirige également le portefeuille des changements climatiques de la Fondation. Membre de la Commission mondiale du droit de l’environnement (UICN) et du Barreau du Québec, Mme Khan a occupé plusieurs postes consultatifs en gouvernance de l’environnement, notamment au sein du Conseil consultatif de l’ALENA sur l’environnement (gouvernement du Canada) et du Comité consultatif public mixte de la Commission nord-américaine de coopération environnementale (présidence, 2019). Elle est corédactrice et auteure du volume collectif La nature de l’injustice : Racisme et inégalités environnementales, publié par les Éditions Écosociété. Ses recherches juridiques ont été largement publiées, notamment par le Conseil des ministres des pays nordiques, l’Institut pour la durabilité et la paix de l’Université des Nations Unies, le Leiden Journal of International Law, la Cambridge University Press et la Conférence de droit international Four Societies. Elle est titulaire d’un doctorat de la faculté de droit de l’Université McGill, où elle a été boursière O’Brien du Centre pour les droits de la personne et le pluralisme juridique et membre du Laboratoire de recherche sur le droit du travail et le développement. Sabaa Khan est aussi pianiste, mère et membre du comité directeur de l’Association nationale de la femme et du droit.


Brennain Lloyd

BrennainLloyd est organisatrice communautaire, rédactrice et chercheuse spécialiste des questions d’intérêt public dans le nordest de l’Ontario. Depuis plus de 30 ans, Brennain a travaillé avec des organisations environnementales, des organisations pour la paix et des organisations de femmes à titre de facilitatrice et d’éducatrice d’adultes pour appuyer la participation du public à la prise de décisions en matière d’environnement et de ressources naturelles et à divers processus de planification.

La principale affiliation organisationnelle de Brennain est Northwatch, la coalition régionale des groupes environnementaux et sociaux du nordest de l’Ontario créée en1988 pour s’attaquer aux enjeux régionaux liés à l’énergie, aux forêts, à la gestion des déchets et à la qualité de l’eau et, de façon récurrente, aux plans d’enfouissement des déchets nucléaires.



Christina Joy McRorie

Christina Joy McRorie appartient au territoire visé par le Traité no 6, à Saskatoon, en Saskatchewan et possède des origines dans les régions rurales des Prairies et l’Asie du Sud-Est. Elle est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en études internationales et d’une mineure en économie de l’Université de la Saskatchewan, où elle s’est consacrée à la théorie critique du développement durable, la politique climatique et les économies alternatives. Elle a récemment terminé un mandat à titre de coprésidente du Conseil des jeunes sur l’environnement et les changements climatiques du Canada et conclut son travail à Réalité climatique Canada, dans un rôle de stratégie politique et d’organisation communautaire. Elle se joint ensuite à l’équipe des communications de la Commission de coopération environnementale. Elle croit fermement aux principes de diriger avec amour, de transformer la justice et de choisir les gens plutôt que le profit. Dans ses loisirs, elle aime faire de la poterie, du yoga ou lire de la poésie.

Aadil Nathani


Aadil Nathani est co-fondateur et directeur des opérations et des partenariats chez Green Ummah. Aadil travaille comme avocat associé dans un cabinet d’avocats spécialisé à Toronto et siège également au conseil d’administration du Muslim Advisory Council of Canada (Conseil consultatif musulman du Canada). Lorsqu’il étudiait à la Faculté de droit de l’Université de Windsor, Aadil a participé à des projets communautaires plaidant pour que les municipalités locales adoptent des déclarations d’urgence sur le climat et créent des protections environnementales plus strictes. Aadil croit fermement à l’importance du travail à l’échelle locale ou communautaire pour créer un changement de grande ampleur. Dans cet esprit, Aadil a co-fondé Green Ummah. Aadil est passionné par l’éducation et s’efforce d’ouvrir une voie aux jeunes musulmans afin qu’ils soient des acteurs de changement innovants en matière de politique environnementale au Canada.


Eric Nost


Eric Nost est professeur agrégé de géographie à l’Université de Guelph. Il est également membre de l’Environmental Data and Governance Initiative, une collaboration en recherche qui promeut le droit environnemental de savoir et favorise l’approfondissement des connaissances publiques en bâtissant des technologies civiques participatives.

Lynn Rosales

Boozhoo Nindiwaymooguniidoog,

Ishkode-Anaquodoquay N’dizhnikaaz

M’Kwa N’dodemun

Ojibwé/Bowdaymadomi Anishinaabe N’daaw

Aamjiwnaang N’doonjibaa

Nizo Ayeegwaa Mideo

Bonjour à vous tous,

Le nom spirituel de Lynn est « Fire in the Clouds Woman » (femme de feu dans les nuages); elle appartient au clan de l’Ours des Nations Ojibwe-Bowdaywadomi. Son cœur bat depuis l’endroit où l’eau coule rapidement et où les gens se rassemblent près du cours d’eau de frai, Aamjiwnaang, et elle est membre de deuxième degré de la Midewiwin.

Lynn a eu le privilège de vivre au Canada et aux États-Unis et d’en apprendre des gens de tous les âges et de toutes les ethnies lors de voyages et de visites dans les deux pays. C’est une fière grand-mère qui a une grande famille élargie. Elle a enrichi son cœur, son âme, son corps et son esprit en recueillant des connaissances dans des livres et auprès d’érudits (autochtones et non autochtones), ainsi que dans le cadre de programmes d’études proposés par des établissements d’enseignement supérieur, mais les connaissances qu’elle apprécie le plus sont celles qu’elle a acquises en s’asseyant sur la terre et en écoutant les sons sacrés des anciens qui partagent des enseignements sur la création, l’esprit, la vie et le chemin que nous parcourons tous, de la naissance à la mort et au-delà...


Victoria Watson

Victoria est avocateconseil à l’interne au sein de l’équipe de réforme du droit d’Ecojustice et coprésidente du Groupe de travail sur la réconciliation. Elle est d’origine haudenosaunee (Oneida) et écossaise et travaille sur le territoire traditionnel non cédé des Nations Musqueam, Squamish et TsleilWaututh, à Vancouver.

Victoria préconise la décolonisation des lois et des politiques environnementales existantes de la Couronne au moyen de modifications et de nouvelles lois, et appuie la revitalisation et la recrudescence des lois et des politiques autochtones. Elle s’efforce de faire progresser la justice environnementale au moyen de réformes et d’initiatives stratégiques qui s’attaquent au racisme environnemental et qui permettent l’intendance par les Autochtones. Elle préconise également des modèles de gouvernance collaborative et pluraliste qui respectent les droits et les compétences des Autochtones, et donc l’autodétermination.

Avant de travailler à Ecojustice, Victoria a étudié à la Peter A. Allard School of Law de l’Université de la ColombieBritannique, où elle s’est spécialisée en droit de l’environnement et des ressources naturelles. En tant que professeure de yoga certifiée et passionnée de plein air, elle passe ses temps libres à pratiquer le yoga et à découvrir le paysage local.


Sarah Marie Wiebe


Sarah Marie Wiebe (Ph. D.) (Université d’Ottawa) : Sarah Marie Wiebe a grandi sur le territoire non cédé des Salish du littoral, en Colombie-Britannique. Elle est professeure adjointe à l’École d’administration publique de l’Université de Victoria et professeure auxiliaire à l’Université d’Hawaï'i, à Mānoa. Ses recherches portent sur le développement communautaire et la durabilité environnementale. Elle est co-fondatrice du réseau de collaboration FERN (Feminist Environmental Research Network) et a publié dans des revues dont Critical Policy Studies, New Political Science, Citizenship Studies et Studies in Social Justice. Son livre Everyday Exposure : Indigenous Mobilization and Environmental Justice in Canada’s Chemical Valley (2016), publié par UBC Press, a remporté le prix littéraire Charles Taylor (2017) et examine les réponses politiques à l’impact de la pollution sur la santé environnementale de la Première nation Aamjiwnaang. Aux côtés de Jennifer Lawrence (Ph. D.) (Virginia Tech), elle est co-rédactrice de Biopolitical Disaster, et aux côtés de Leah Levac (Ph. D.) (Guelph), elle est co-rédactrice de Creating Spaces of Engagement : Policy Justice and the Practical Craft of Deliberative Democracy. Aux intersections de la justice environnementale et de l’engagement citoyen, ses intérêts d’enseignement et de recherche mettent l’accent sur l’écologie politique, la justice politique et le dialogue délibératif. En tant que chercheuse collaboratrice et cinéaste, elle a travaillé avec les communautés autochtones sur des films portant sur le thème du développement durable, dont To Fish as Formerly. Elle a collaboré avec des artistes d’Attawapiskat à un projet intitulé Reimagining Attawapiskat, un site Web complémentaire à son récent livre Life against States of Emergency: Revitalizing Treaty Relations from Attawapiskat. Sarah est également codirectrice du Seascape Indigenous Storytelling Studio, avec des partenaires de recherche de l’Université de Victoria, de l’Université de la Colombie-Britannique et des communautés autochtones côtières. Pour en savoir plus sur les recherches de Sarah Marie Wiebe (Ph. D.), consultez le site : https://www.sarahmariewiebe.com/



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Dernière mise à jour de la page: 13 sept 2024, 09h16