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Rencontrer les présentateurs et les présentatrices :


Katia Forgues


Je m’appelle Katia, je suis une jeune scientifique passionnée par la nature et notre relation avec elle, et j’aime donner aux jeunes et aux communautés les moyens de devenir des leaders environnementaux. Je suis co-directrice dÉcosystème Jeunesse Canada, un organisme à but non lucratif dirigé par des jeunes qui préconise une participation accrue de la jeunesse à l’élaboration des politiques et qui donne aux étudiants de partout au Canada les moyens de lancer des projets environnementaux dans leur région. De plus, je viens de terminer mon mandat à titre de membre du premier Conseil des jeunes d’Environnement et Changement climatique Canada.

Titulaire d’une maîtrise en biologie de l’Université McGill, je me suis engagée dans divers projets tels que la surveillance météorologique dans le Nord du Québec avec les communautés cries, l’étude des répercussions des changements climatiques sur les baies traditionnellement récoltées par les Innus et le travail sur des initiatives de reboisement et de compensation carbone au Panama avec une communauté Embera. Mon parcours est alimenté par l’amour de l’apprentissage et une profonde appréciation des divers points de vue des personnes avec lesquelles je communique en cours de route.


Dan Rutabingwa Gakire


Dan est un spécialiste de l’environnement et un champion de la sensibilisation aux changements climatiques très motivé qui possède un baccalauréat en sciences environnementales de l’Université du Manitoba. Originaire du Rwanda, il aime le plein air et passe la plupart de son temps à faire de la randonnée. Passionné par l’environnementalisme et la sensibilisation aux changements climatiques, Dan s’engage à avoir un impact positif sur le monde grâce à son travail et son bénévolat.


Jen Gobby


Jen Gobby (Ph. D.) a effectué son doctorat en ressources renouvelables en 2019 par l’entremise du Département des sciences des ressources naturelles de l’Université McGill. Elle est maintenant professeure adjointe affiliée à l’Université Concordia au Département de géographie, de planification et d’environnement. Elle élabore et enseigne également des cours sur la justice environnementale et l’action climatique pour l’Université Bishop’s, l’Université McGill et l’Université de Victoria. Elle a écrit le livre More Powerful Together: Conversations with Climate Activists and Indigenous Land Defenders. En outre, elle a fondé Research for the Front Lines, et y travaille comme coordonnatrice de recherche. Il s’agit d’une initiative qui soutient les besoins de recherche des communautés et des mouvements luttant pour la justice environnementale et climatique dans l’ensemble du Canada. Elle a vécu pendant une décennie sur une petite île isolée au large de la Colombie-Britannique, construisant des logements écologiques abordables en C.-B. avec MudGirls, un collectif féministe de construction naturelle qu’elle a cofondé. D’origine européenne, Jen vit sur le territoire non cédé des Abénakis dans le Québec rural.


Lisa Gue


Lisa Gue est gestionnaire de la politique nationale de la Fondation David Suzuki et membre du comité exécutif de la Coalition du budget vert pour la campagne Budget2025. Lisa travaille depuis plus de vingt ans pour des organisations dintérêt public sur toute une série de questions liées à lénergie, à lenvironnement et à la santé environnementale. Elle travaille à Ottawa, et a dirigé le plaidoyer de la Fondation David Suzuki pour ladoption du projet de loiC-226, la Loi sur la stratégie nationale relative au racisme environnemental et à la justice environnementale, ainsi que les récents amendements à la Loi canadienne sur la protection de lenvironnement reconnaissant le droit à un environnement sain.

Lisa a étudié à l’Université de Calgary (baccalauréat ès arts) et à lÉcole de politique publique et dadministration de lUniversité Carleton (maîtrise ès arts). Elle a entre autres comme passions les activités avec ses deux enfants, lentretien dun potager petit, mais productif et les discussions politiques animées.


Marlene Hale


Marlene Hale appartient au clan Likhsilyu de la Nation Wet'suwet'en, située dans le nord-ouest de ce qu’on appelle le Canada. Elle est une chef autochtone qui se spécialise dans la culture et la gastronomie. Le 8 janvier 2019, Mme Hale est devenue une militante à temps plein afin de défendre les droits et le bien-être de son peuple. Aujourd’hui, elle dirige la recherche et le développement pour un long métrage documentaire sur la lutte contre l’injustice systémique au Canada.


Randy Haluza-DeLay


Randy Haluza-DeLay était professeur titulaire de sociologie dans une université albertaine. Il travaille maintenant pour l’agence de développement international Développement et Paix, où il s’occupe de l’éducation sur les questions relatives aux droits de la personne, à la justice écologique et à la justice mondiale. Il a édité un numéro spécial de la revue Local Environment sur la justice environnementale au Canada en 2007, et participé à l’édition de la collection de travaux de recherche Speaking for Ourselves: Environmental Justice in Canada (UBC Press, 2009) ainsi que d’autres publications universitaires et médiatiques.


Vanessa Hartley


Vanessa Hartley est une descendante de loyalistes noirs de 8e génération et elle est née et a grandi à Shelburne, en Nouvelle-Écosse. Dès son plus jeune âge, elle est exposée aux pratiques anti-noires en éducation, ce qui la pousse à devenir la voix de la défense des droits et du leadership.

Mme Hartley a aimé l’engagement communautaire et l’histoire des Noirs lorsqu’elle est devenue coordonnatrice de programme et superviseure de l’expérience du visiteur au Black Loyalist Heritage Centre. Après avoir terminé ses études, elle est retournée dans sa collectivité pour soutenir des adultes ayant des capacités différentes. Aspirant à une plus grande croissance, elle est entrée au Tri-County Regional Centre for Education (TCRCE) en tant que coordonnatrice de la sensibilisation communautaire, ce qui l’a menée à l’Académie PREP à titre de responsable de l’engagement communautaire; l’Académie PREP est un établissement sans but lucratif qui prépare et inspire les étudiants afro-néo-écossais à entreprendre des études collégiales et universitaires. Redonner à la grande communauté afro-néo-écossaise a été un élément essentiel de sa carrière et de son travail bénévole.

En 2021, Mme Hartley a reçu le titre de bénévole provinciale de l’année de la municipalité de Shelburne. Elle a présidé la South End Environmental Injustice Society de 2019 à 2022, une société primée qui lutte contre le racisme environnemental dans les communautés afro-néo-écossaises historiques. Elle a également fait du bénévolat pour l’Association of Black Social Workers (ABSW) à titre de coordonnatrice de la communauté rurale touchée par la COVID-19 au sein de l’équipe d’intervention de l’ABSW/HACC en réponse à la COVID-19 et a été chercheuse régionale communautaire au Delmore « Buddy » Daye Learning Institute.

Mme Hartley était la jeune déléguée au Sommet pancanadien des communautés noires de 2022. Elle parle du racisme environnemental et de l’injustice environnementale dans le cadre d’activités d’éducation et de sensibilisation à l’échelle nationale. Son objectif est de continuer à avoir des conversations stimulantes et progressistes qui peuvent changer le discours sur le racisme environnemental en Nouvelle-Écosse et ailleurs.


Ojistoh Horn

Ojistoh Kahnawahere Horn est originaire des communautés de Kanienkeha:ka (Mohawk) de Kahnawake et d’Akwesasne. Depuis 16 ans, elle travaille comme médecin de famille s’occupant des membres de sa communauté à toutes les étapes de leur vie. Dans le cadre de ses fonctions de supervision détudiants en médecine et de résidents en médecine familiale pendant leurs rotations rurales à Akwesasne, et dans son nouveau rôle de directrice médicale des soins cliniques au ministère de la Santé à Akwesasne, elle enseigne les complexités liées à la prestation de soins primaires aux peuples autochtones et à leurs communautés. En s’inspirant des paradigmes occidentaux et traditionnels, elle se concentre sur les effets de l’environnement et de la pollution sur la santé.

Aruzhan (Aria) Kani



Aruzhan (Aria) Kani est gestionnaire de programme au sein de l’organisme canadien sans but lucratif dirigé par des jeunes Break The Divide, où elle supervise le programme Climate Emotions et la bourse Climate Skills & Community Building. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès sciences avec spécialisation en psychologie et en relations internationales de l’Université de Toronto. Originaire du Kazakhstan, elle vit à Toronto depuis plusieurs années, façonnant son identité environnementale unique. Ses intérêts de recherche comprennent la psychologie sociale et organisationnelle, le rôle des organisations internationales dans la dynamique du pouvoir et les relations entre les États autoritaires et démocratiques. Mme Kani se passionne pour le soutien des jeunes et des communautés marginalisées, plus particulièrement dans les domaines de l’action climatique et de la santé mentale. Dans ses temps libres, elle aime tenir un journal, faire de la photographie et explorer les cafés et les restaurants de Toronto.


Dr. Calvin Lakhan


Calvin LAKHAN est directeur du Circular Innovation Hub de l’Université York, un projet de recherche visant à faire progresser la compréhension des études et des politiques de gestion des déchets au Canada. Il détient un doctorat de l’Université de Waterloo ainsi qu’un baccalauréat en économie et une maîtrise en économie de l’environnement de l’Université York. Il est considéré comme l’un des plus grands experts du Canada en matière de déchets, ayant rédigé plus de 30 articles universitaires ainsi que 100 livres blancs et rapports techniques. Ses travaux ont été présentés à la télévision nationale, à la radio et dans la presse écrite (Forbes, Maclean, Châtelaine, etc.), et il est un conférencier recherché sur un éventail de questions liées aux déchets et à la durabilité.


Christina Joy McRorie


Christina Joy McRorie appartient au territoire visé par le Traité no 6, à Saskatoon, en Saskatchewan et possède des origines dans les régions rurales des Prairies et l’Asie du Sud-Est. Elle est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en études internationales et d’une mineure en économie de l’Université de la Saskatchewan, où elle s’est consacrée à la théorie critique du développement durable, la politique climatique et les économies alternatives. Elle a récemment terminé un mandat à titre de coprésidente du Conseil des jeunes sur l’environnement et les changements climatiques du Canada et conclut son travail à Réalité climatique Canada, dans un rôle de stratégie politique et d’organisation communautaire. Elle se joint ensuite à l’équipe des communications de la Commission de coopération environnementale. Elle croit fermement aux principes de diriger avec amour, de transformer la justice et de choisir les gens plutôt que le profit. Dans ses loisirs, elle aime faire de la poterie, du yoga ou lire de la poésie.


Dr. Ali Mokdad

Ali Mokdad est un chercheur postdoctoral au Centre for Cities de l’Université de Windsor, où il travaille avec le National Urban Park Hub (carrefour du parc urbain national) de l’Université de Windsor et d’autres initiatives locales et communautaires. Ali apporte une perspective des sciences environnementales axée sur les données à son travail. En mettant l’accent sur les valeurs relationnelles, le travail d’Ali vise à combler les écarts et à favoriser la collaboration. Il s’intéresse aux systèmes socioécologiques en explorant des façons de nous rapprocher de la nature et de façonner notre relation avec celle-ci. En mettant l’accent sur l’intégration pratique entre les disciplines, Ali s’efforce d’instaurer un changement systémique fondé sur l’interdépendance et les récits communs. De plus, Ali continue de contribuer à la conservation des espèces en péril par son travail d’écologiste comportemental.


Dan Mercredi


Dan Mercredi, né et élevé dans la communauté sereine de Fort Chipewyan, en Alberta, porte avec lui un riche héritage façonné par son père, son grand-père et son arrière-grand-père, qui ont consacré leur vie au piégeage et à la chasse le long du lac Athabasca et de son territoire de piégeage. Ce lien ancestral avec la terre m’a inculqué une profonde appréciation, qui entoure ma communauté. Vivant à Fort Chipewyan, j’incarne (moi Dan) l’essence des deux mondes : la beauté sauvage de la nature et le dynamisme de la vie communautaire. Je navigue en douceur entre la tranquillité de la forêt, où je trouve réconfort et subsistance, et la camaraderie de la vie urbaine, où les histoires d’aventure et de tradition sont partagées autour de chaleureux foyers. Bénéficiant de cette éducation unique, Dan Mercredi est un témoignage de la relation durable entre l’humanité et la nature, prouvant que l’on peut prospérer dans les deux univers tout en honorant ses racines.

_______________

Ayant grandi dans un territoire de piégeage avec ma famille, j’ai développé une compréhension profonde des bois et de leurs complexités. Les leçons que j’ai apprises étaient bien plus que de simples méthodes de survie; il s’agissait de favoriser un profond respect pour la terre et l’eau qui nous nourrissaient et soutenaient notre mode de vie. Chaque saison apportait son propre rythme, nous apprenant à évoluer en harmonie avec la nature. Nous comprenions les cycles de la nature sauvage – les schémas de migration des animaux, les couleurs changeantes des feuilles et l’équilibre délicat qui a permis à notre écosystème de prospérer.

Lors de ma transition vers la vie à Fort Chipewyan, à la fin des années 60 et au début des années 70, le contraste saisissant était douloureusement évident. J’ai été témoin de la transformation déchirante de notre bien-aimé lac Athabasca, autrefois un écosystème dynamique plein de vie. C’était un endroit où les familles se réunissaient pour pêcher, raconter des histoires, et célébrer la générosité de l’eau. Cependant, il a commencé à connaître des difficultés sous diverses pressions environnementales, le développement industriel, la pollution et les effets des changements climatiques. Chaque année, le lac devient moins familier, moins attrayant.

Les répercussions de cette transformation ont pesé lourdement sur notre communauté. Les espèces aquatiques ont commencé à diminuer; le poisson sur lequel nous comptions depuis des générations est devenu rare. Les oiseaux qui jadis remplissaient nos cieux de leurs chants ont semblé disparaître du jour au lendemain. Cette perte s’est accompagnée d’un profond sentiment de chagrin, non seulement pour le monde naturel, mais aussi pour notre patrimoine culturel qui y est étroitement lié. Les familles ont commencé à dépendre de plus en plus de l’aide du gouvernement, car la chasse et le piégeage traditionnels devenaient plus difficiles face à ces changements. J’ai vu mes parents, forts et capables, lutter pour subvenir à nos besoins dans ce paysage changeant.

En allant à l’école, j’ai souvent rencontré les restes de l’activité industrielle, des bouteilles cassées et des signes de pollution. L’odeur âcre du soufre dans l’air nous rappelait douloureusement ce que nous perdions quotidiennement. Enfant, je ne comprenais pas pleinement la complexité de ces problèmes, mais je sentais le poids du changement peser sur mon cœur. Il y avait une peur tacite parmi nous : nos enfants connaîtraient-ils encore les joies de la pêche dans l’Athabasca, de se rassembler autour du feu en racontant les histoires de nos ancêtres?

Pourtant, à travers les défis et les maux de cœur, les histoires de résilience partagées par mes parents et la sagesse de nos aînés ont profondément façonné ce que je suis aujourd’hui. Ils m’ont inculqué un sentiment de responsabilité, pour honorer nos traditions tout en défendant l’avenir de nos terres. Mon parcours témoigne de la force de ceux qui m’ont précédé et du lien durable que nous entretenons avec notre environnement. 

En réfléchissant à ces expériences, je me rends compte de l’importance de raconter des histoires pour préserver notre culture et sensibiliser les gens aux problèmes environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Notre histoire est tissée avec des leçons de résilience, d’adaptation et d’espoir. Il est crucial que nous continuions à partager nos histoires, à apprendre les uns des autres et à nous donner les moyens de relever les défis qui nous attendent.

Ensemble, nous pouvons plaider en faveur de protections plus fortes pour nos terres et notre eau, en veillant à ce que les générations futures héritent d’un environnement sain et généreux. Efforçons-nous de renouer avec nos racines, d’honorer notre passé tout en ouvrant de nouvelles voies. Ce faisant, nous préservons non seulement notre identité, mais nous favorisons également un héritage d’intendance qui respecte et apprécie le monde naturel qui nous entoure. 


Zola Mirenge


Zola Mirenge est originaire de Kigali, au Rwanda. Professionnelle des politiques et des domaines environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), apportant plus de trois ans d’expérience dédiée à la recherche sur les politiques, la gestion de projets et l’analyse des risques ESG, elle travaille maintenant comme consultante à l’Anthesis Group. Peu de temps avant d’occuper ce poste, elle a achevé sa maîtrise en politiques publiques à l’Université McGill, où elle a développé son intérêt pour les politiques sociales et climatiques à travers le monde. Au-delà de sa carrière professionnelle et universitaire, Zola est motivée par sa passion d’amplifier les voix sous-représentées et est coordonnatrice de l’engagement communautaire pour la ForUsGirls Foundation et animatrice de programme chez Level Justice, promouvant l’équité environnementale et de genre auprès des jeunes adultes.


Dr. Chúk Odenigbo


Le Dr Chúk Odenigbo (PhD) est directeur-conseil de l’évaluation de l’impact au Centre d’apprentissage à l’institut Tamarack. Fièrement Franco-Albertain, Chúk est passionné par les manières dont l’environnement porte un impact sur la santé humaine et la question de justice dans notre compréhension du fonctionnement de nos sociétés. Cette passion se manifeste dans dans son travail où il se penche sur la justice environnementale et la justice climatique dans ses efforts de non seulement rendre les espaces verts accessibles à tout le monde; mais de lutter contre le racisme environnemental dans toutes ses formes et de populariser la compréhension que l’on ne peut pas créer une société qui est respectueuse envers l’environnement si la société n’est pas juste.

Chúk a travaillé dans des secteurs divers, tel que l’industrie du pétrole et du gaz, l’industrie de la mode au détail ainsi que dans le milieu académique. Il s’intéresse à la nature pluridisciplinaire de notre existence et à l’exploration de nouvelles solutions qui répondront à des problèmes récurrents. Chúk a été classé parmi les 30 meilleurs acteurs de changement chez les moins de 30 ans par l’Alberta Council for Global Cooperation, parmi les Top 10 jeunes leaders franco-Albertains par Radio-Canada et il était nommé par le Starfish parmi les 25 meilleurs écologistes au Canada ayant moins de 25 ans pour trois ans. Chúk est lauréat du Prix d’excellence Eugène C.-Trottier qui décerne en reconnaissance d’une contribution à la visibilité de la francophonie albertaine pour son travail; et nommé 43e Ashley Fellow à l’Université Trent, la plus jeune personne et la première personne noire à obtenir ces deux distinctions.


Lynn Rosales

Boozhoo Nindiwaymooguniidoog,

Ishkode-Anaquodoquay N’dizhnikaaz

M’Kwa N’dodemun

Ojibwé/Bowdaymadomi Anishinaabe N’daaw

Aamjiwnaang N’doonjibaa

Nizo Ayeegwaa Mideo

Bonjour à vous tous,

Le nom spirituel de Lynn est « Fire in the Clouds Woman » (femme de feu dans les nuages); elle appartient au clan de l’Ours des Nations Ojibwe-Bowdaywadomi. Son cœur bat depuis l’endroit où l’eau coule rapidement et où les gens se rassemblent près du cours d’eau de frai, Aamjiwnaang, et elle est membre de deuxième degré de la Midewiwin.

Lynn a eu le privilège de vivre au Canada et aux États-Unis et d’en apprendre des gens de tous les âges et de toutes les ethnies lors de voyages et de visites dans les deux pays. C’est une fière grand-mère qui a une grande famille élargie. Elle a enrichi son cœur, son âme, son corps et son esprit en recueillant des connaissances dans des livres et auprès d’érudits (autochtones et non autochtones), ainsi que dans le cadre de programmes d’études proposés par des établissements d’enseignement supérieur, mais les connaissances qu’elle apprécie le plus sont celles qu’elle a acquises en s’asseyant sur la terre et en écoutant les sons sacrés des anciens qui partagent des enseignements sur la création, l’esprit, la vie et le chemin que nous parcourons tous, de la naissance à la mort et au-delà...


Abhay Singh Sachal


Abhay Singh Sachal est un Canadien de 22 ans dont les recherches et les travaux portent sur l’intersection des changements climatiques, de l’écoanxiété, de la santé mentale et de la spiritualité. Il est le fondateur de Break The Divide, une organisation à but non lucratif qui donne aux jeunes les ressources nécessaires pour comprendre les émotions suscitées par le climat et rapproche les collectivités afin de renforcer la résilience et de mettre en commun les connaissances dans le contexte de la crise climatique. Abhay est également l’un des 10 conseillers membres du premier Conseil des jeunes d’Environnement et Changement climatique Canada. En dehors de ses activités militantes, Abhay étudie à l’Université de Regina, où il travaille à l’obtention d’une maîtrise en éducation (psychologie de l’éducation). Il donne des conférences publiques sur les questions environnementales et climatiques, joue du piano et est un fervent hockeyeur.


Dr. Anneke Smit

Mme Anneke Smit est professeure agrégée et directrice du Centre for Cities (C4C) à la Faculté de droit de l’Université de Windsor. Son enseignement et ses recherches portent sur les outils de la construction urbaine durable et équitable – y compris l’aménagement des terres, le logement, le transport actif, les solutions urbaines axées sur la nature et la gouvernance participative – et leurs intersections. Elle a été nommée conjointement au sein de l’Institut des Grands Lacs pour la recherche environnementale (GLIER) de l’Université de Windsor et est conseillère spéciale du vicerecteur au RCE de l’ONU à Detroit-Windsor, une collaboration transfrontalière avec l’Université de Wayne State de Detroit axée sur les objectifs de développement durable. Mme Smit est codirectrice du National Urban Park Hub (carrefour du parc urbain national) de l’Université Windsor financé par Parcs Canada et membre de l’équipe centrale du C4C Housing Systems and Innovation Lab. Elle est titulaire d’un doctorat de l’Université de Reading (R.-U.), d’un baccalauréat en droit de l’Université McGill et d’un baccalauréat en musique (interprétation) de l’Université de l’Alberta.


Dr. Sadaf Taimur

Sadaf Taimur est une scientifique de la durabilité et la directrice, Durabilité et circularité, à Goodwill Industries, en Ontario, au Canada, où elle crée et met en œuvre des stratégies, des politiques et des programmes qui font la promotion de la durabilité et de la circularité pour atténuer les effets sur l’environnement. Ardente défenseure de la justice environnementale et sociale, Sadaf intègre des solutions communautaires à ses travaux pour éliminer les inégalités systémiques et enrayer la dégradation de l’environnement. Elle a pris part au Salzburg Global Seminar et siège en tant que conseillère au Comité consultatif sur les normes de B-Lab (États-Unis et Canada), où elle plaide en faveur de pratiques opérationnelles éthiques. De plus, elle a été consultante pour un projet de recherche de l’Université de Montréal; ses travaux s’axaient sur l’intersection de l’intelligence artificielle et des investissements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Auparavant, Sadaf a travaillé comme spécialiste principale des questions ESG à Mondetta, au Canada. Elle a également été chercheuse postdoctorale à l’Université McGill, au Canada, et à l’Université de Tokyo, au Japon, dans le cadre du projet de la Société japonaise pour la promotion de la science. En tant que scientifique de la durabilité détenant un doctorat, elle se spécialise dans les transformations individuelles et organisationnelles visant à assurer la durabilité. En tant que leader mondiale du changement du G20, elle a contribué à l’éducation en faveur du développement durable lors du Sommet du G20 de 2017 en Allemagne. Elle a reçu le prix GESS pour une contribution remarquable à l’éducation en 2016 ainsi que le prix Green Talents en 2020, décerné par le ministre fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche pour ses recherches novatrices en science de la durabilité.

Cheryl Teelucksingh


Cheryl Teelucksingh (Ph. D.), est professeure de sociologie et directrice du Département de sociologie de l’Université métropolitaine de Toronto. Son programme de recherche comprend des contributions importantes au financement de projets de recherche et de publications qui se concentrent sur l’examen de la relation entre la justice environnementale et la justice climatique au Canada et les préoccupations relatives à l’inégalité sociale et à la racialisation. Dans le cadre de son programme de recherche, elle a plaidé en faveur d’une réforme politique, soutenu des collaborations innovantes (accords sur les avantages communautaires, pouvoir communautaire et entreprises écologiques) et cherché des solutions créatives aux problèmes environnementaux, climatiques et de justice sociale. Dans son travail, elle a donné la priorité à la mobilisation des connaissances et aux échanges avec les partenaires communautaires.

Dr. Leah Temper

Leah Temper (Ph. D.) est actuellement directrice du Programme sur les politiques économiques et de santé de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement, où elle travaille sur l’écoblanchiment, la publicité relative aux combustibles fossiles et la responsabilité des entreprises. Économiste écologique et activiste universitaire, elle est codirectrice fondatrice de Global Atlas of Environmental Justice, une initiative visant à cartographier la résistance et les conflits écologiques dans le monde. Elle a donné des conférences à l’École de l’environnement Bieler de l’Université McGill et à l’Université autonome de Barcelone, où elle a codirigé le projet Collaborations universitairesactivistes dans la coproduction des connaissances pour la justice environnementale (ACKnowlEJ). Elle est corédactrice des ouvrages Ecological Economics from the Ground Up (Earthscan) et Just Transformations: Grassroots Struggles for Alternative Futures (Pluto).


Sarah Marie Wiebe


Sarah Marie Wiebe (Ph. D.) (Université d’Ottawa) : Sarah Marie Wiebe a grandi sur le territoire non cédé des Salish du littoral, en Colombie-Britannique. Elle est professeure adjointe à l’École d’administration publique de l’Université de Victoria et professeure auxiliaire à l’Université d’Hawaï'i, à Mānoa. Ses recherches portent sur le développement communautaire et la durabilité environnementale. Elle est co-fondatrice du réseau de collaboration FERN (Feminist Environmental Research Network) et a publié dans des revues dont Critical Policy Studies, New Political Science, Citizenship Studies et Studies in Social Justice. Son livre Everyday Exposure : Indigenous Mobilization and Environmental Justice in Canada’s Chemical Valley (2016), publié par UBC Press, a remporté le prix littéraire Charles Taylor (2017) et examine les réponses politiques à l’impact de la pollution sur la santé environnementale de la Première nation Aamjiwnaang. Aux côtés de Jennifer Lawrence (Ph. D.) (Virginia Tech), elle est co-rédactrice de Biopolitical Disaster, et aux côtés de Leah Levac (Ph. D.) (Guelph), elle est co-rédactrice de Creating Spaces of Engagement : Policy Justice and the Practical Craft of Deliberative Democracy. Aux intersections de la justice environnementale et de l’engagement citoyen, ses intérêts d’enseignement et de recherche mettent l’accent sur l’écologie politique, la justice politique et le dialogue délibératif. En tant que chercheuse collaboratrice et cinéaste, elle a travaillé avec les communautés autochtones sur des films portant sur le thème du développement durable, dont To Fish as Formerly. Elle a collaboré avec des artistes d’Attawapiskat à un projet intitulé Reimagining Attawapiskat, un site Web complémentaire à son récent livre Life against States of Emergency: Revitalizing Treaty Relations from Attawapiskat. Sarah est également codirectrice du Seascape Indigenous Storytelling Studio, avec des partenaires de recherche de l’Université de Victoria, de l’Université de la Colombie-Britannique et des communautés autochtones côtières. Pour en savoir plus sur les recherches de Sarah Marie Wiebe (Ph. D.), consultez le site : https://www.sarahmariewiebe.com/



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Katia Forgues


Je m’appelle Katia, je suis une jeune scientifique passionnée par la nature et notre relation avec elle, et j’aime donner aux jeunes et aux communautés les moyens de devenir des leaders environnementaux. Je suis co-directrice dÉcosystème Jeunesse Canada, un organisme à but non lucratif dirigé par des jeunes qui préconise une participation accrue de la jeunesse à l’élaboration des politiques et qui donne aux étudiants de partout au Canada les moyens de lancer des projets environnementaux dans leur région. De plus, je viens de terminer mon mandat à titre de membre du premier Conseil des jeunes d’Environnement et Changement climatique Canada.

Titulaire d’une maîtrise en biologie de l’Université McGill, je me suis engagée dans divers projets tels que la surveillance météorologique dans le Nord du Québec avec les communautés cries, l’étude des répercussions des changements climatiques sur les baies traditionnellement récoltées par les Innus et le travail sur des initiatives de reboisement et de compensation carbone au Panama avec une communauté Embera. Mon parcours est alimenté par l’amour de l’apprentissage et une profonde appréciation des divers points de vue des personnes avec lesquelles je communique en cours de route.


Dan Rutabingwa Gakire


Dan est un spécialiste de l’environnement et un champion de la sensibilisation aux changements climatiques très motivé qui possède un baccalauréat en sciences environnementales de l’Université du Manitoba. Originaire du Rwanda, il aime le plein air et passe la plupart de son temps à faire de la randonnée. Passionné par l’environnementalisme et la sensibilisation aux changements climatiques, Dan s’engage à avoir un impact positif sur le monde grâce à son travail et son bénévolat.


Jen Gobby


Jen Gobby (Ph. D.) a effectué son doctorat en ressources renouvelables en 2019 par l’entremise du Département des sciences des ressources naturelles de l’Université McGill. Elle est maintenant professeure adjointe affiliée à l’Université Concordia au Département de géographie, de planification et d’environnement. Elle élabore et enseigne également des cours sur la justice environnementale et l’action climatique pour l’Université Bishop’s, l’Université McGill et l’Université de Victoria. Elle a écrit le livre More Powerful Together: Conversations with Climate Activists and Indigenous Land Defenders. En outre, elle a fondé Research for the Front Lines, et y travaille comme coordonnatrice de recherche. Il s’agit d’une initiative qui soutient les besoins de recherche des communautés et des mouvements luttant pour la justice environnementale et climatique dans l’ensemble du Canada. Elle a vécu pendant une décennie sur une petite île isolée au large de la Colombie-Britannique, construisant des logements écologiques abordables en C.-B. avec MudGirls, un collectif féministe de construction naturelle qu’elle a cofondé. D’origine européenne, Jen vit sur le territoire non cédé des Abénakis dans le Québec rural.


Lisa Gue


Lisa Gue est gestionnaire de la politique nationale de la Fondation David Suzuki et membre du comité exécutif de la Coalition du budget vert pour la campagne Budget2025. Lisa travaille depuis plus de vingt ans pour des organisations dintérêt public sur toute une série de questions liées à lénergie, à lenvironnement et à la santé environnementale. Elle travaille à Ottawa, et a dirigé le plaidoyer de la Fondation David Suzuki pour ladoption du projet de loiC-226, la Loi sur la stratégie nationale relative au racisme environnemental et à la justice environnementale, ainsi que les récents amendements à la Loi canadienne sur la protection de lenvironnement reconnaissant le droit à un environnement sain.

Lisa a étudié à l’Université de Calgary (baccalauréat ès arts) et à lÉcole de politique publique et dadministration de lUniversité Carleton (maîtrise ès arts). Elle a entre autres comme passions les activités avec ses deux enfants, lentretien dun potager petit, mais productif et les discussions politiques animées.


Marlene Hale


Marlene Hale appartient au clan Likhsilyu de la Nation Wet'suwet'en, située dans le nord-ouest de ce qu’on appelle le Canada. Elle est une chef autochtone qui se spécialise dans la culture et la gastronomie. Le 8 janvier 2019, Mme Hale est devenue une militante à temps plein afin de défendre les droits et le bien-être de son peuple. Aujourd’hui, elle dirige la recherche et le développement pour un long métrage documentaire sur la lutte contre l’injustice systémique au Canada.


Randy Haluza-DeLay


Randy Haluza-DeLay était professeur titulaire de sociologie dans une université albertaine. Il travaille maintenant pour l’agence de développement international Développement et Paix, où il s’occupe de l’éducation sur les questions relatives aux droits de la personne, à la justice écologique et à la justice mondiale. Il a édité un numéro spécial de la revue Local Environment sur la justice environnementale au Canada en 2007, et participé à l’édition de la collection de travaux de recherche Speaking for Ourselves: Environmental Justice in Canada (UBC Press, 2009) ainsi que d’autres publications universitaires et médiatiques.


Vanessa Hartley


Vanessa Hartley est une descendante de loyalistes noirs de 8e génération et elle est née et a grandi à Shelburne, en Nouvelle-Écosse. Dès son plus jeune âge, elle est exposée aux pratiques anti-noires en éducation, ce qui la pousse à devenir la voix de la défense des droits et du leadership.

Mme Hartley a aimé l’engagement communautaire et l’histoire des Noirs lorsqu’elle est devenue coordonnatrice de programme et superviseure de l’expérience du visiteur au Black Loyalist Heritage Centre. Après avoir terminé ses études, elle est retournée dans sa collectivité pour soutenir des adultes ayant des capacités différentes. Aspirant à une plus grande croissance, elle est entrée au Tri-County Regional Centre for Education (TCRCE) en tant que coordonnatrice de la sensibilisation communautaire, ce qui l’a menée à l’Académie PREP à titre de responsable de l’engagement communautaire; l’Académie PREP est un établissement sans but lucratif qui prépare et inspire les étudiants afro-néo-écossais à entreprendre des études collégiales et universitaires. Redonner à la grande communauté afro-néo-écossaise a été un élément essentiel de sa carrière et de son travail bénévole.

En 2021, Mme Hartley a reçu le titre de bénévole provinciale de l’année de la municipalité de Shelburne. Elle a présidé la South End Environmental Injustice Society de 2019 à 2022, une société primée qui lutte contre le racisme environnemental dans les communautés afro-néo-écossaises historiques. Elle a également fait du bénévolat pour l’Association of Black Social Workers (ABSW) à titre de coordonnatrice de la communauté rurale touchée par la COVID-19 au sein de l’équipe d’intervention de l’ABSW/HACC en réponse à la COVID-19 et a été chercheuse régionale communautaire au Delmore « Buddy » Daye Learning Institute.

Mme Hartley était la jeune déléguée au Sommet pancanadien des communautés noires de 2022. Elle parle du racisme environnemental et de l’injustice environnementale dans le cadre d’activités d’éducation et de sensibilisation à l’échelle nationale. Son objectif est de continuer à avoir des conversations stimulantes et progressistes qui peuvent changer le discours sur le racisme environnemental en Nouvelle-Écosse et ailleurs.


Ojistoh Horn

Ojistoh Kahnawahere Horn est originaire des communautés de Kanienkeha:ka (Mohawk) de Kahnawake et d’Akwesasne. Depuis 16 ans, elle travaille comme médecin de famille s’occupant des membres de sa communauté à toutes les étapes de leur vie. Dans le cadre de ses fonctions de supervision détudiants en médecine et de résidents en médecine familiale pendant leurs rotations rurales à Akwesasne, et dans son nouveau rôle de directrice médicale des soins cliniques au ministère de la Santé à Akwesasne, elle enseigne les complexités liées à la prestation de soins primaires aux peuples autochtones et à leurs communautés. En s’inspirant des paradigmes occidentaux et traditionnels, elle se concentre sur les effets de l’environnement et de la pollution sur la santé.

Aruzhan (Aria) Kani



Aruzhan (Aria) Kani est gestionnaire de programme au sein de l’organisme canadien sans but lucratif dirigé par des jeunes Break The Divide, où elle supervise le programme Climate Emotions et la bourse Climate Skills & Community Building. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès sciences avec spécialisation en psychologie et en relations internationales de l’Université de Toronto. Originaire du Kazakhstan, elle vit à Toronto depuis plusieurs années, façonnant son identité environnementale unique. Ses intérêts de recherche comprennent la psychologie sociale et organisationnelle, le rôle des organisations internationales dans la dynamique du pouvoir et les relations entre les États autoritaires et démocratiques. Mme Kani se passionne pour le soutien des jeunes et des communautés marginalisées, plus particulièrement dans les domaines de l’action climatique et de la santé mentale. Dans ses temps libres, elle aime tenir un journal, faire de la photographie et explorer les cafés et les restaurants de Toronto.


Dr. Calvin Lakhan


Calvin LAKHAN est directeur du Circular Innovation Hub de l’Université York, un projet de recherche visant à faire progresser la compréhension des études et des politiques de gestion des déchets au Canada. Il détient un doctorat de l’Université de Waterloo ainsi qu’un baccalauréat en économie et une maîtrise en économie de l’environnement de l’Université York. Il est considéré comme l’un des plus grands experts du Canada en matière de déchets, ayant rédigé plus de 30 articles universitaires ainsi que 100 livres blancs et rapports techniques. Ses travaux ont été présentés à la télévision nationale, à la radio et dans la presse écrite (Forbes, Maclean, Châtelaine, etc.), et il est un conférencier recherché sur un éventail de questions liées aux déchets et à la durabilité.


Christina Joy McRorie


Christina Joy McRorie appartient au territoire visé par le Traité no 6, à Saskatoon, en Saskatchewan et possède des origines dans les régions rurales des Prairies et l’Asie du Sud-Est. Elle est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en études internationales et d’une mineure en économie de l’Université de la Saskatchewan, où elle s’est consacrée à la théorie critique du développement durable, la politique climatique et les économies alternatives. Elle a récemment terminé un mandat à titre de coprésidente du Conseil des jeunes sur l’environnement et les changements climatiques du Canada et conclut son travail à Réalité climatique Canada, dans un rôle de stratégie politique et d’organisation communautaire. Elle se joint ensuite à l’équipe des communications de la Commission de coopération environnementale. Elle croit fermement aux principes de diriger avec amour, de transformer la justice et de choisir les gens plutôt que le profit. Dans ses loisirs, elle aime faire de la poterie, du yoga ou lire de la poésie.


Dr. Ali Mokdad

Ali Mokdad est un chercheur postdoctoral au Centre for Cities de l’Université de Windsor, où il travaille avec le National Urban Park Hub (carrefour du parc urbain national) de l’Université de Windsor et d’autres initiatives locales et communautaires. Ali apporte une perspective des sciences environnementales axée sur les données à son travail. En mettant l’accent sur les valeurs relationnelles, le travail d’Ali vise à combler les écarts et à favoriser la collaboration. Il s’intéresse aux systèmes socioécologiques en explorant des façons de nous rapprocher de la nature et de façonner notre relation avec celle-ci. En mettant l’accent sur l’intégration pratique entre les disciplines, Ali s’efforce d’instaurer un changement systémique fondé sur l’interdépendance et les récits communs. De plus, Ali continue de contribuer à la conservation des espèces en péril par son travail d’écologiste comportemental.


Dan Mercredi


Dan Mercredi, né et élevé dans la communauté sereine de Fort Chipewyan, en Alberta, porte avec lui un riche héritage façonné par son père, son grand-père et son arrière-grand-père, qui ont consacré leur vie au piégeage et à la chasse le long du lac Athabasca et de son territoire de piégeage. Ce lien ancestral avec la terre m’a inculqué une profonde appréciation, qui entoure ma communauté. Vivant à Fort Chipewyan, j’incarne (moi Dan) l’essence des deux mondes : la beauté sauvage de la nature et le dynamisme de la vie communautaire. Je navigue en douceur entre la tranquillité de la forêt, où je trouve réconfort et subsistance, et la camaraderie de la vie urbaine, où les histoires d’aventure et de tradition sont partagées autour de chaleureux foyers. Bénéficiant de cette éducation unique, Dan Mercredi est un témoignage de la relation durable entre l’humanité et la nature, prouvant que l’on peut prospérer dans les deux univers tout en honorant ses racines.

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Ayant grandi dans un territoire de piégeage avec ma famille, j’ai développé une compréhension profonde des bois et de leurs complexités. Les leçons que j’ai apprises étaient bien plus que de simples méthodes de survie; il s’agissait de favoriser un profond respect pour la terre et l’eau qui nous nourrissaient et soutenaient notre mode de vie. Chaque saison apportait son propre rythme, nous apprenant à évoluer en harmonie avec la nature. Nous comprenions les cycles de la nature sauvage – les schémas de migration des animaux, les couleurs changeantes des feuilles et l’équilibre délicat qui a permis à notre écosystème de prospérer.

Lors de ma transition vers la vie à Fort Chipewyan, à la fin des années 60 et au début des années 70, le contraste saisissant était douloureusement évident. J’ai été témoin de la transformation déchirante de notre bien-aimé lac Athabasca, autrefois un écosystème dynamique plein de vie. C’était un endroit où les familles se réunissaient pour pêcher, raconter des histoires, et célébrer la générosité de l’eau. Cependant, il a commencé à connaître des difficultés sous diverses pressions environnementales, le développement industriel, la pollution et les effets des changements climatiques. Chaque année, le lac devient moins familier, moins attrayant.

Les répercussions de cette transformation ont pesé lourdement sur notre communauté. Les espèces aquatiques ont commencé à diminuer; le poisson sur lequel nous comptions depuis des générations est devenu rare. Les oiseaux qui jadis remplissaient nos cieux de leurs chants ont semblé disparaître du jour au lendemain. Cette perte s’est accompagnée d’un profond sentiment de chagrin, non seulement pour le monde naturel, mais aussi pour notre patrimoine culturel qui y est étroitement lié. Les familles ont commencé à dépendre de plus en plus de l’aide du gouvernement, car la chasse et le piégeage traditionnels devenaient plus difficiles face à ces changements. J’ai vu mes parents, forts et capables, lutter pour subvenir à nos besoins dans ce paysage changeant.

En allant à l’école, j’ai souvent rencontré les restes de l’activité industrielle, des bouteilles cassées et des signes de pollution. L’odeur âcre du soufre dans l’air nous rappelait douloureusement ce que nous perdions quotidiennement. Enfant, je ne comprenais pas pleinement la complexité de ces problèmes, mais je sentais le poids du changement peser sur mon cœur. Il y avait une peur tacite parmi nous : nos enfants connaîtraient-ils encore les joies de la pêche dans l’Athabasca, de se rassembler autour du feu en racontant les histoires de nos ancêtres?

Pourtant, à travers les défis et les maux de cœur, les histoires de résilience partagées par mes parents et la sagesse de nos aînés ont profondément façonné ce que je suis aujourd’hui. Ils m’ont inculqué un sentiment de responsabilité, pour honorer nos traditions tout en défendant l’avenir de nos terres. Mon parcours témoigne de la force de ceux qui m’ont précédé et du lien durable que nous entretenons avec notre environnement. 

En réfléchissant à ces expériences, je me rends compte de l’importance de raconter des histoires pour préserver notre culture et sensibiliser les gens aux problèmes environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Notre histoire est tissée avec des leçons de résilience, d’adaptation et d’espoir. Il est crucial que nous continuions à partager nos histoires, à apprendre les uns des autres et à nous donner les moyens de relever les défis qui nous attendent.

Ensemble, nous pouvons plaider en faveur de protections plus fortes pour nos terres et notre eau, en veillant à ce que les générations futures héritent d’un environnement sain et généreux. Efforçons-nous de renouer avec nos racines, d’honorer notre passé tout en ouvrant de nouvelles voies. Ce faisant, nous préservons non seulement notre identité, mais nous favorisons également un héritage d’intendance qui respecte et apprécie le monde naturel qui nous entoure. 


Zola Mirenge


Zola Mirenge est originaire de Kigali, au Rwanda. Professionnelle des politiques et des domaines environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), apportant plus de trois ans d’expérience dédiée à la recherche sur les politiques, la gestion de projets et l’analyse des risques ESG, elle travaille maintenant comme consultante à l’Anthesis Group. Peu de temps avant d’occuper ce poste, elle a achevé sa maîtrise en politiques publiques à l’Université McGill, où elle a développé son intérêt pour les politiques sociales et climatiques à travers le monde. Au-delà de sa carrière professionnelle et universitaire, Zola est motivée par sa passion d’amplifier les voix sous-représentées et est coordonnatrice de l’engagement communautaire pour la ForUsGirls Foundation et animatrice de programme chez Level Justice, promouvant l’équité environnementale et de genre auprès des jeunes adultes.


Dr. Chúk Odenigbo


Le Dr Chúk Odenigbo (PhD) est directeur-conseil de l’évaluation de l’impact au Centre d’apprentissage à l’institut Tamarack. Fièrement Franco-Albertain, Chúk est passionné par les manières dont l’environnement porte un impact sur la santé humaine et la question de justice dans notre compréhension du fonctionnement de nos sociétés. Cette passion se manifeste dans dans son travail où il se penche sur la justice environnementale et la justice climatique dans ses efforts de non seulement rendre les espaces verts accessibles à tout le monde; mais de lutter contre le racisme environnemental dans toutes ses formes et de populariser la compréhension que l’on ne peut pas créer une société qui est respectueuse envers l’environnement si la société n’est pas juste.

Chúk a travaillé dans des secteurs divers, tel que l’industrie du pétrole et du gaz, l’industrie de la mode au détail ainsi que dans le milieu académique. Il s’intéresse à la nature pluridisciplinaire de notre existence et à l’exploration de nouvelles solutions qui répondront à des problèmes récurrents. Chúk a été classé parmi les 30 meilleurs acteurs de changement chez les moins de 30 ans par l’Alberta Council for Global Cooperation, parmi les Top 10 jeunes leaders franco-Albertains par Radio-Canada et il était nommé par le Starfish parmi les 25 meilleurs écologistes au Canada ayant moins de 25 ans pour trois ans. Chúk est lauréat du Prix d’excellence Eugène C.-Trottier qui décerne en reconnaissance d’une contribution à la visibilité de la francophonie albertaine pour son travail; et nommé 43e Ashley Fellow à l’Université Trent, la plus jeune personne et la première personne noire à obtenir ces deux distinctions.


Lynn Rosales

Boozhoo Nindiwaymooguniidoog,

Ishkode-Anaquodoquay N’dizhnikaaz

M’Kwa N’dodemun

Ojibwé/Bowdaymadomi Anishinaabe N’daaw

Aamjiwnaang N’doonjibaa

Nizo Ayeegwaa Mideo

Bonjour à vous tous,

Le nom spirituel de Lynn est « Fire in the Clouds Woman » (femme de feu dans les nuages); elle appartient au clan de l’Ours des Nations Ojibwe-Bowdaywadomi. Son cœur bat depuis l’endroit où l’eau coule rapidement et où les gens se rassemblent près du cours d’eau de frai, Aamjiwnaang, et elle est membre de deuxième degré de la Midewiwin.

Lynn a eu le privilège de vivre au Canada et aux États-Unis et d’en apprendre des gens de tous les âges et de toutes les ethnies lors de voyages et de visites dans les deux pays. C’est une fière grand-mère qui a une grande famille élargie. Elle a enrichi son cœur, son âme, son corps et son esprit en recueillant des connaissances dans des livres et auprès d’érudits (autochtones et non autochtones), ainsi que dans le cadre de programmes d’études proposés par des établissements d’enseignement supérieur, mais les connaissances qu’elle apprécie le plus sont celles qu’elle a acquises en s’asseyant sur la terre et en écoutant les sons sacrés des anciens qui partagent des enseignements sur la création, l’esprit, la vie et le chemin que nous parcourons tous, de la naissance à la mort et au-delà...


Abhay Singh Sachal


Abhay Singh Sachal est un Canadien de 22 ans dont les recherches et les travaux portent sur l’intersection des changements climatiques, de l’écoanxiété, de la santé mentale et de la spiritualité. Il est le fondateur de Break The Divide, une organisation à but non lucratif qui donne aux jeunes les ressources nécessaires pour comprendre les émotions suscitées par le climat et rapproche les collectivités afin de renforcer la résilience et de mettre en commun les connaissances dans le contexte de la crise climatique. Abhay est également l’un des 10 conseillers membres du premier Conseil des jeunes d’Environnement et Changement climatique Canada. En dehors de ses activités militantes, Abhay étudie à l’Université de Regina, où il travaille à l’obtention d’une maîtrise en éducation (psychologie de l’éducation). Il donne des conférences publiques sur les questions environnementales et climatiques, joue du piano et est un fervent hockeyeur.


Dr. Anneke Smit

Mme Anneke Smit est professeure agrégée et directrice du Centre for Cities (C4C) à la Faculté de droit de l’Université de Windsor. Son enseignement et ses recherches portent sur les outils de la construction urbaine durable et équitable – y compris l’aménagement des terres, le logement, le transport actif, les solutions urbaines axées sur la nature et la gouvernance participative – et leurs intersections. Elle a été nommée conjointement au sein de l’Institut des Grands Lacs pour la recherche environnementale (GLIER) de l’Université de Windsor et est conseillère spéciale du vicerecteur au RCE de l’ONU à Detroit-Windsor, une collaboration transfrontalière avec l’Université de Wayne State de Detroit axée sur les objectifs de développement durable. Mme Smit est codirectrice du National Urban Park Hub (carrefour du parc urbain national) de l’Université Windsor financé par Parcs Canada et membre de l’équipe centrale du C4C Housing Systems and Innovation Lab. Elle est titulaire d’un doctorat de l’Université de Reading (R.-U.), d’un baccalauréat en droit de l’Université McGill et d’un baccalauréat en musique (interprétation) de l’Université de l’Alberta.


Dr. Sadaf Taimur

Sadaf Taimur est une scientifique de la durabilité et la directrice, Durabilité et circularité, à Goodwill Industries, en Ontario, au Canada, où elle crée et met en œuvre des stratégies, des politiques et des programmes qui font la promotion de la durabilité et de la circularité pour atténuer les effets sur l’environnement. Ardente défenseure de la justice environnementale et sociale, Sadaf intègre des solutions communautaires à ses travaux pour éliminer les inégalités systémiques et enrayer la dégradation de l’environnement. Elle a pris part au Salzburg Global Seminar et siège en tant que conseillère au Comité consultatif sur les normes de B-Lab (États-Unis et Canada), où elle plaide en faveur de pratiques opérationnelles éthiques. De plus, elle a été consultante pour un projet de recherche de l’Université de Montréal; ses travaux s’axaient sur l’intersection de l’intelligence artificielle et des investissements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Auparavant, Sadaf a travaillé comme spécialiste principale des questions ESG à Mondetta, au Canada. Elle a également été chercheuse postdoctorale à l’Université McGill, au Canada, et à l’Université de Tokyo, au Japon, dans le cadre du projet de la Société japonaise pour la promotion de la science. En tant que scientifique de la durabilité détenant un doctorat, elle se spécialise dans les transformations individuelles et organisationnelles visant à assurer la durabilité. En tant que leader mondiale du changement du G20, elle a contribué à l’éducation en faveur du développement durable lors du Sommet du G20 de 2017 en Allemagne. Elle a reçu le prix GESS pour une contribution remarquable à l’éducation en 2016 ainsi que le prix Green Talents en 2020, décerné par le ministre fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche pour ses recherches novatrices en science de la durabilité.

Cheryl Teelucksingh


Cheryl Teelucksingh (Ph. D.), est professeure de sociologie et directrice du Département de sociologie de l’Université métropolitaine de Toronto. Son programme de recherche comprend des contributions importantes au financement de projets de recherche et de publications qui se concentrent sur l’examen de la relation entre la justice environnementale et la justice climatique au Canada et les préoccupations relatives à l’inégalité sociale et à la racialisation. Dans le cadre de son programme de recherche, elle a plaidé en faveur d’une réforme politique, soutenu des collaborations innovantes (accords sur les avantages communautaires, pouvoir communautaire et entreprises écologiques) et cherché des solutions créatives aux problèmes environnementaux, climatiques et de justice sociale. Dans son travail, elle a donné la priorité à la mobilisation des connaissances et aux échanges avec les partenaires communautaires.

Dr. Leah Temper

Leah Temper (Ph. D.) est actuellement directrice du Programme sur les politiques économiques et de santé de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement, où elle travaille sur l’écoblanchiment, la publicité relative aux combustibles fossiles et la responsabilité des entreprises. Économiste écologique et activiste universitaire, elle est codirectrice fondatrice de Global Atlas of Environmental Justice, une initiative visant à cartographier la résistance et les conflits écologiques dans le monde. Elle a donné des conférences à l’École de l’environnement Bieler de l’Université McGill et à l’Université autonome de Barcelone, où elle a codirigé le projet Collaborations universitairesactivistes dans la coproduction des connaissances pour la justice environnementale (ACKnowlEJ). Elle est corédactrice des ouvrages Ecological Economics from the Ground Up (Earthscan) et Just Transformations: Grassroots Struggles for Alternative Futures (Pluto).


Sarah Marie Wiebe


Sarah Marie Wiebe (Ph. D.) (Université d’Ottawa) : Sarah Marie Wiebe a grandi sur le territoire non cédé des Salish du littoral, en Colombie-Britannique. Elle est professeure adjointe à l’École d’administration publique de l’Université de Victoria et professeure auxiliaire à l’Université d’Hawaï'i, à Mānoa. Ses recherches portent sur le développement communautaire et la durabilité environnementale. Elle est co-fondatrice du réseau de collaboration FERN (Feminist Environmental Research Network) et a publié dans des revues dont Critical Policy Studies, New Political Science, Citizenship Studies et Studies in Social Justice. Son livre Everyday Exposure : Indigenous Mobilization and Environmental Justice in Canada’s Chemical Valley (2016), publié par UBC Press, a remporté le prix littéraire Charles Taylor (2017) et examine les réponses politiques à l’impact de la pollution sur la santé environnementale de la Première nation Aamjiwnaang. Aux côtés de Jennifer Lawrence (Ph. D.) (Virginia Tech), elle est co-rédactrice de Biopolitical Disaster, et aux côtés de Leah Levac (Ph. D.) (Guelph), elle est co-rédactrice de Creating Spaces of Engagement : Policy Justice and the Practical Craft of Deliberative Democracy. Aux intersections de la justice environnementale et de l’engagement citoyen, ses intérêts d’enseignement et de recherche mettent l’accent sur l’écologie politique, la justice politique et le dialogue délibératif. En tant que chercheuse collaboratrice et cinéaste, elle a travaillé avec les communautés autochtones sur des films portant sur le thème du développement durable, dont To Fish as Formerly. Elle a collaboré avec des artistes d’Attawapiskat à un projet intitulé Reimagining Attawapiskat, un site Web complémentaire à son récent livre Life against States of Emergency: Revitalizing Treaty Relations from Attawapiskat. Sarah est également codirectrice du Seascape Indigenous Storytelling Studio, avec des partenaires de recherche de l’Université de Victoria, de l’Université de la Colombie-Britannique et des communautés autochtones côtières. Pour en savoir plus sur les recherches de Sarah Marie Wiebe (Ph. D.), consultez le site : https://www.sarahmariewiebe.com/



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Dernière mise à jour de la page: 14 sept 2024, 14h12